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Sondage
Question: Quel est votre poème préféré, qui remportera la PLume d'or?  (Votes clôturés: 11 Décembre 2013 à 22:50:04)
Poème n°1 - 8 (44.4%)
Poème n°2 - 10 (55.6%)
Poème n°6 - 0 (0%)
Total des votants: 16

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Auteur Fil de discussion: Vote: qui remportera la Plume d'or?  (Lu 3511 fois)
Oniria
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« le: 03 Décembre 2013 à 22:50:04 »

Quel est votre poème préféré? Cette fois, un seul vote est possible et il déterminera le vainqueur de la Plume d'or.
Vous avez jusqu'à mardi soir pour faire votre choix. Mais nous révélerons le nom et le classement des trois finalistes dans notre dernier numéro du Tsuchi mag' le jeudi suivant.
Réfléchissez bien avant de voter car vous ne pouvez pas annuler votre vote ensuite !
« Dernière édition: 03 Décembre 2013 à 23:07:30 par Oniria » Journalisée
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« Répondre #1 le: 03 Décembre 2013 à 22:50:45 »

Poème 1

Ah,

Te voilà !
Admirable,
Vénérable.

Si longtemps cherchée,
Que par la légende,
Je me crus dupé.
Mais je m'en amende :
Ce n'était pas vain,

Que toute cette aventure,
Pour te rencontrer enfin,
Ô divine créature,
Resplendissant de lumière,
Au souffle exhalant la vie,
Presque à réveiller la pierre,
Avec toute ta magie.

C'est un arc-en-ciel de sensations,
Que l'on ressent en te regardant :
Frisson, face à ton regard glacial,
Tristesse, si l'on y voit une larme,
Joie, quand tes traits dessinent un sourire,
Peur, lorsque... Ah, comment donc le décrire ?
L'on sent ce chaos, malgré ton charme.
Et tant d'autres, parfois bien spéciales,
Quand tu prends soudain cet air ardent.

Certains prétendent que tu n'es qu'une illusion,
L'allégorie d'une harmonie impossible,
Que tes blonds cheveux étincelants ne sont,
Ou que ces doigts de pierre ne sont pas crédibles.
Mais peu m'importe leurs vaines spéculations :
J'ai bien fais assez de rêves pour être sûr,
Que ce n'en est pas un, tu es bien réelle.
Fusion des huit éléments, exceptionnelle,
Enfantée par les dieux, comme leur joyau.
Certains voudraient te tuer, ah les idiots !
Comment, déjà songer à une blessure ?
« Dernière édition: 12 Décembre 2013 à 10:52:54 par Oniria » Journalisée
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« Répondre #2 le: 03 Décembre 2013 à 22:51:06 »

Poème 2

Moroïne, ou l'avidité des Hommes

Loin de toute raison, humains, monstres ou démons,
Qu'importe l’appellation, car par leur ambition
Ruine et désolation, déchaînant les passions,
La mort ils n'attendront, en défiant le dragon.

Guerriers et magiciens, se battant pour un rien
Loin au-delà des mers, haut et fort, cors de guerre
Sonnèrent et résonnèrent, sous l'éclipse solaire
Mais le dragon sait bien, funeste est leur destin

Moroïne, Moroïne, malgré ta danse mesquine
Couvert de tes écailles, ton armure est sans faille
Guerrier de foi divine, vêtu d'adamantine
Lors d’une épique bataille, tu ne seras de taille.

Par une nuit sans lune, leur vint leur infortune
La bête de  sa tribune, causa leur perte commune,
Transformant nuit en jour, plus personne alentour
Pour frapper les tambours, pas même un seul vautour.

Avides furent les humains, depuis le sont bien moins
Du dragon restent loin, et s'en porteront bien.
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Oniria
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« Répondre #3 le: 03 Décembre 2013 à 22:51:41 »

Poème 6

Mélancolie

Quelques jours plus tôt, alors que les doigts tenaient le parchemin légèrement froissé, une goutte descendit le long du visage, laissant une trace humide. Une autre suivit, et les gouttes réunies se détachèrent du visage et tombèrent avant de s'écraser au sol, y laissant une petite tache humide. De nombreuses autres suivirent.

La surprise fut suivie par la tristesse.
Un immense vertige survint alors.
L'impression soudaine que tout s'effondrait.
Les mêmes questions revenaient toujours, sans cesse.
Ne pouvoir comprendre, sous le choc, encore.
Et l'absence soudaine d'envie s'imposait.

Ce soir, alors que Laethanter et sa lumière dorée avaient disparu à l'ouest des montagnes, et que Leïra faisait briller une douce lumière argentée, le sommeil ne venait pas. Il faisait une chaleur douce qui s'estompait légèrement. Non loin de la mer, on entendait le bruit régulier des vagues qui se fracassaient contre les rochers. Deux idées contradictoires revenaient sans cesse, et, malgré la fatigue, empêchaient tout sommeil.

Ces idées étaient deux désirs s'opposant.
Tout deux aussi ardents et inébranlables.
Entendre que tout cela n'est qu'illusion.
Et puis voir le choix changer finalement.
Accepter le choix libre et incontestable.
Préférer l'autre à soi et à sa passion.

Le sommeil enfin vint. La nuit passa, troublée par quelques rêves où revenait cette pensée. Un jour nouveau commençait.

La lumière filtrait à travers les feuilles.
L'étendue cérulée n'était pas troublée.
Le vent caressait la surface de l'eau.
Qui reflétait les rayons célestes vers l'il.
Alors que d'autres doraient les épis de blés.
Ah ! Que ce matin aurait pu être beau.

Mais tout cela n'avait plus le charme d'autrefois, et les doux plaisirs n'étaient plus que fades sensations. Des semaines passèrent encore.

Avec le temps la douleur était moins vive.
Mais le goût des choses avait lui disparu.
Seul l'espoir désormais faisait avancer.
Tout partait petit à petit à la dérive.
Pour apaiser la lassitude apparue.
Vinrent démesure et désirs exagérés.

Souvent venaient une douce pensée, une rêverie, un espoir, avant de s'évanouir. Mélancolie.
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