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Auteur Fil de discussion: La miséricorde de L'amour  (Lu 35865 fois)
Oriana
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« le: 11 Septembre 2012 à 16:47:47 »

Je somnolais doucement… Allongée sur un tapis d’herbes et de fleurs, la nuit était douce.

Quelques semaines plus tôt, je m’étais aventuré dans le souterrain reliant Mirage et Havre, mais la rencontre avec un groupe de tsuchis m’avait profondément affaiblie… J’étais ressortie, vivante, mais de peu, et m’étais endormie sur le sable, agonisante. Un sorcier est alors venu m’aider. Il me fit d’abord très peur, il semblait âgé, usé, fou, il était aveugle, un feu profond brulait dans ce qui restait de ses yeux, et on sentait la puissance de Krali autour de Lui.  Cependant, c’est avec douceur qu’il pensa mes blessures. Il resta auprès de moi jusqu’à ce que je sois en état de reprendre la route. J’appris alors qu’il s’appelait Temüdjin, et qu’il appartenait au même peuple que ceux qui m’avaient mis dans cet état.
Peu à peu, son apparence ne m’inquiéta plus du tout, j’y pris même gout, d’une certaine façon, tant sa personnalité me fascinait. Plus j’apprenais à le connaitre, plus j’avais l’impression d’avoir trouvé une autre partie de moi, que la miséricorde avait décidé de désigner comme étant mon ennemis naturel.
D’un accord implicite, nous avons tout deux écarté de nos esprits l’inimitié de nos peuples, évitant le plus possibles les sujets à discordes, profitant au mieux des moments qui nous furent donnés.
Mes blessures guérirent. Nous dument reprendre la route, séparément.

Les jours passèrent, sans nouvelles du sorcier qui m’avait aidé, qui m’avais séduit, je souris à ma bêtise… Penser qu’un tsuchi puisse avoir de la tendresse pour une mizu… Quelle hérésie.
C’est avec amertume que je passais les jours.

Je dormais alors à la belle étoile sur Murnau, quand un hibou vint me picorer la tête.
Il avait une lettre roulée à la pate, et avait un nénuphar dans un petit sac rempli d’eau, qu’il ne manqua pas de me renverser dessus.
C’est donc passablement irrité que j’ouvris le courrier :

« Ma Dame,

Cela fait plusieurs jours que mes pensées sont avec vous…  Et je dois vous avouez quelque chose…
Quand nous étions sur Havre tout les deux, j’ai prié mon maitre, Krali, qu’il vous fasse succomber à vos blessures… Ainsi, j’aurais été en mesure d’invoquer sa puissance pour vous faire mienne… J’ai rêvé de vous avoir à mes cotés pour l’éternité à la minute ou je vous ai vu dans le souterrain… Vous auriez été si docile à mes ordres, me rejoignant  chaque fois que je l’aurai ordonnée…
Vous m’avez envouté ma Mie… Et j’aimerais vous revoir…

Je vous ai fait porter un Nénuphar… C’est une plante rare, et je sais que vous saurez l’apprécier à sa juste valeur. J’espère seulement que mon hibou ne vous aura pas renversé le contenu du sac dessus… Il est tres maladroit par moment…

Un vieux sorcier fou…»



Je regardais longuement cette lettre… Et je crois que personne d’autre que nous deux n’eu été capable de voir dans ses horribles propos la plus belle des déclarations d’amours… Cependant, mes sentiments étaient conflictuels… J’oscillais entre la grande joie, et l’indignation : pour qui se prenait-il de vouloir me faire sienne ! Je suis une femme ! Et indépendante qui plus es…
J’optais alors pour un bon compromis. En cherchant un parchemin dans les fontes de Blueberry, ma licorne, j’entrepris de rédiger une réponse…

« Sorcier,

Votre hibou est en effet très maladroit… Après m’avoir picoré la tête, il a vider le contenu de sa besace sur mes pieds !
Cependant, c’est avec plaisir que j’ai lu votre lettre… Mais ne croyez pas la partie gagnée ! Je ne serais jamais votre… Jamais docile et jamais à vos ordres…
Je ne puis malgré cela nier les sentiments qui m’animent… Mais si vous voulez gagner mon cœur, vous devrez œuvrer en ce sens.
Retrouvez-moi.

Oriana »


C’est ainsi qu’a commencer notre histoire… Nous échangions des courriers régulièrement. L’homme, le sorcier, le fou et l’aveugle à séduit mon cœur.  Et, au vu des courriers enflammés que j’ai reçu, je pense que la réciproque est vraie.
« Dernière édition: 18 Octobre 2012 à 23:17:16 par Oriana » Journalisée
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« Répondre #1 le: 11 Septembre 2012 à 16:50:38 »

Il m’a alors retrouvé, et m’a parler d’une quête…
Elle avait pour but de réunir nos peuples, pas seulement les tsuchis et les mizus, mais aussi les seizons et les reikons. Très mystérieuse, cette quête nous à attirée tout les deux, et c’est main dans la main que nous nous sommes rendu sur Alizé, la première étape de cette étrange épopée.

Oniria présidait, accompagnée de Yodax, eux aussi, un couple mixte, dont l’homme n’était autre qu’un frère d’arme pour moi : un compagnon de mon propre clan.
Les discours nous ont enflammés… Oniria se battait pour ses fils, ses jumeaux qu’elle portait et dont elle voulait que l’existence ne soit jamais menacée par des querelles liés aux peuples. La paix allait enfin régnée sur Sistearth…
Plus encore, il était question d’annihiler définitivement le Maitre du chaos qui renaissait doucement de ces cendres, tel un phœnix, après les événements du début d’année…

Combattre la haine entre les peuples, pour mieux combattre le maitre en personne. Réunir pour mieux guérir, tel était les mots qui on fait résonner mon âme.
C’est donc avec joie que nous avons tous commencés cette quête, Oniria, YodaX, Temudjin, une poignée de reikons et de seizons, des dizaines de tsuchis, et moi.

La première étape était d’apprendre tout ce que les alchimistes pouvaient nous apprendre. Pour cela, nous avons d’ailleurs du passer par des méthodes… peu communes pour ceux sensés répandre la paix. Mais les discours étaient profondément ancrés dans nos âmes, et lorsque nous décimions ce peuple, c’est en songeant qu’à chaque paix il devait y avoir un cout à payer.
Une fois les alchimistes profondément affaiblis, Warzazaf, leur roi, a accepté de nous léguer tout leur savoir en échange d’une promesse d’armistice : plus aucun mal ne devait être fait à son peuple.
Ainsi, notre mission sur cette ile fut-elle achevée au prix d’un peuple entier.

Les pertes dans nos rangs étant très faibles, Oniria n’eu aucun mal à  redonner du courage au « clan » implicite que nous avions formé. Ses discours nous ont alors menés sur Aurore.
Et c’est là que j’eu la révélation…
Je me rappelle encore du message qu’elle nous a fait parvenir…
Il  était tres clair : Anéantir tout les mizus qui se trouveraient sur notre chemin, car ils représentaient l’incarnation du mal. Tous étaient corrompus, par le maitre lui-même, et tous devaient être anéantis.
C’est ainsi qu’un nouveau bain de sang eu lieu, dont les cibles, cette fois, furent mes frères et mes sœurs, les membres de mon clan et de mon royaume…
Ne pouvant supporter cela, je me suis exilé avec YodaX sur Murnau, afin de querir auprès de Kiniwa la clef de la salle de bal du père Valentin… Cependant, chaques jours, des  nouvelles de ce front nous parvenait.

La quête au fond si noble c’est révélée traitrise. Les querelles personnelles prirent le pas sur le but ultime, et le but ultime devint une Machination engendrée par le Maitre lui-même. Les prétendus défenseurs de la paix se dévoilèrent peu à peu, et on pu voir en eux les apôtres du Mal.
La paix prétendue n’était qu’une haine farouche, ce qui fut confirmé par la suite, lorsque les troupes de notre « clan » furent anéanties par mon peuple, pourtant pris par surprise, et qu’ils se replièrent en un plan sournois, sur Murnau, notre colonie.
Oniria était à la tete du commandement : un seul mot d’ordre : Destruction.
Chaque ferme, chaque forge, mine, bibliothèque, banque, maison et autre structures devaient être détruites.
C’est avec horreur que je découvris le vrai visage de celle qui m’avait jadis enflammer le cœur avec les discours susceptibles de réunir Sistearth, mais surtout Temudjin et moi-même…
J’ai vu dans les yeux d’Oniria l’éclat présent dans les pupilles du Maitre lorsqu’il nous est apparut sur les terres divines… J’ai perçu la même aura, la même haine, et le même Mensonge... Et à chaque mort, à chaque destruction que le « Clan » causait, je voyais l’énergie crépitée un peu plus autour d’elle, puis disparaitre chaque soir, lorsqu’elle la dirigeait vers le Maitre, Son Maitre, afin de le faire renaitre de nouveau.
La quête du départ c’était transformé dans une quête au but inverse. La paix étant devenue la Guerre et la destruction, la mort et la décimation.

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« Répondre #2 le: 11 Septembre 2012 à 16:52:15 »

Je me retirais donc de se mensonge organisé, outrée par la tournure que prenait les événements, honteuse d’avoir soutenue cette cause, rien qu’un instant…
J’ai prévenu mes compagnons, j’ai tenté de leur faire entendre raison, mais la graine du mal avait déjà gagné et gangréner leur cœur, et je crains qu’ils n’aient pris gout à ce désastre…

Je fuis donc, m’exilant loin de ces terres, partant en quête de paix, d’une paix que j’aurais moi-même créer et cette paix, je ne pouvais la trouver qu’auprès de moi-même. Tout en méditant, je parcourais le monde. Les tsuchis m’avaient encore déçu…
Bien que mes sentiments pour Temudjin fussent inchangés, ma confiance envers lui était entachée, de peur qu’il se révélât aussi vil qu’Oniria. Plus tard, d’ailleurs, YodaX, l’époux d’Oniria, le père de ses enfants, me confiât son sentiment à propos des agissements de sa femme… Il m’avouât que tout cela n’était pas prévu… Qu’il était désolé.
Pour moi, cela ne changeait rien.

Je devais me marier… Avec un homme que j’aimais, qui m’a troublé et qui as trouvé en moi l’écho de son âme. Pour se faire, nous avons rejoint une cause qui nous aurait permis cette union…
Aujourd’hui, il ne reste rien.
Un peuple isolé dont le savoir à été acheté au prix su sang,  un massacre que les familles pleurent encore sur les cadavres dont jonchent le sol de l’ile d’Aurore, et bientôt des ruines là ou nos maison se sont dressées sur Murnau.
Quant à mon Amour,  il doit reconquérir ma confiance, et mon esprit, il doit apprivoisée la sorcière que je suis. Je ne sais pas ou en sont nos projets de mariage… J’espère que rien n’est arrêté, mais que cela ne sera qu’une question de temps…

L’amour, la miséricorde de l’amour… Elle nous aura porté sur le fléau de l’idylle, nous faisant croire en des rêves impossible… La paix. La paix entre les peuples, la paix sur Sistearth, la paix entre les tsuchi et les mizu, entre les reikons et les seizons, mais, soyons aujourd’hui réaliste…
Jamais, jamais cela n’arrivera…
La paix n’existe pas. Mais l’amour peut nous faire faire beaucoup de choses pour servir une cause impossible…

Là, je somnolais doucement…. Allongée sur un tapis d’herbe et de fleurs… Je rêvais d’un homme, un vieux sorcier à moitié fou et aveugle… Le vent était frais, la nuit avait retiré la douceur. Je frissonnais, alors doucement, tout doucement, il resserra son étreinte autour de moi, et je m’endormis, blottis au creux de ses bras.
Il m’avait retrouvé…

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« Répondre #3 le: 13 Septembre 2012 à 07:46:03 »

De sa faible main, Oniria avait pris sa plume et rédigé une réponse à Oriana.

Très chère, écrivait-elle.

Vous avez raison, vous avez raison sur toute la ligne. J'ai été faible et le Maître a tenté de semer le Mal en moi comme il l'a fait pour les autres. L'arme de Stryke, qui m'a blessée, devait être maudite et des graines de Haine sont entrées dans mon corps...

Faites attention chers amis, à n'être pas blessés par les armes de vos ennemis. Elles sont empoisonnées.

Oriana et plusieurs d'entre vous m'ont fait reprendre mes esprits et fait comprendre que je m'égarais. Merci. Vous avez ainsi suivi les préceptes que je vous ai enseigné et prouvé que le Maître peut aussi tenter de nous corrompre tous, même moi (surtout moi car je suis enceinte, donc faible...)
Ma fin est sans doute proche, car ce Mal est en train de me ronger et je ne connais pas le remède. Je vais tenter de combattre, de faire comme j'ai toujours fait, pour sauver mes bébés.

Je vous demande de continuer, quoi qu'il arrive. Si je ne suis plus là, vous devez malgré tout retrouver la clé et la larme, je vous en supplie. L'une d'elle peut peut-être encore me sauver.

Chers amis, cher époux, j'ai aimé cette quête en votre compagnie. Oriana, je vous demander et vous supplie instamment de ne pas abandonner la quête. Vous m'avez peut-être perdue, mais le monde doit être sauvé.

Oniria peinait à tenir sa plume. Elle se força cependant à puiser dans ses dernières forces pour conclure.

Je vous aime tous. Que la force des Dieux vous accompagne où que vous soyez...

Elle hurla de douleur. Le poison du Maître du chaos la rongeait, son ventre la faisait horriblement souffrir. Mes bébés pensa-t-elle. Des larmes coulaient sur ses joues. Ses petits étaient-ils perdus? Elle les sentait s'agiter dans son ventre, ils étaient presque à terme, il lui fallait une sage-femme... Qu'ils vivent, eux au moins...


YodaaaaaaaaaaXX

Oniria cria le nom de son époux de toutes ses forces. La plume lui tomba des mains.

Elle sanglotait sans pouvoir s'arrêter.


Viens sauver tes enfants mon amour, trouve-moi une accoucheuse, délivre nos enfants du Malin, sinon ils seront contaminés aussi. S'il-te-plaît mon amour...

Elle espéra que ses paroles viendraient jusqu'à lui.

Elle reprit sa plume. Elle tremblait de tous ses membres.

Aimez-vous, traça-t-elle fébrilement. Riez, dansez, ne pleurez surtout pas sur ma tombe... Elevez mes enfants, nos enfants, dans l'Amour et la joie.

Sa main retomba.

Elle perdit connaissance et s'écroula dans un bosquet seizon, près de la vendeuse de produits d'alchimie...

« Dernière édition: 10 Juillet 2013 à 09:57:38 par Oniria » Journalisée
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« Répondre #4 le: 13 Septembre 2012 à 13:58:11 »

Message à Shina:
[13/09/12 11:01] Oniria dit : mon hibou est parti
[13/09/12 11:02] Oniria dit : il porte une lettre aussi, à remettre à oriana, ma presque homonyme, qui a presque sauvé mon âme
[13/09/12 11:02] Oniria dit : je dois sauver mes bébés
[13/09/12 11:02] Oniria dit : je suis chez les seizons, il me faut une sage-femme, une sorcière, une soigneuse
[13/09/12 11:02] Oniria dit : n'importe qui, qui pourra délivrer mes bébés de mon ventre empoisonné avant que le mal ne les gagne
[13/09/12 11:02] Oniria dit : pitié pour eux, pitié pour moi
[13/09/12 11:02] Oniria dit : tuez-moi si je ne peux vaincre le Malin
[13/09/12 11:02] Oniria dit : dis à mon époux que je l'aime
[13/09/12 11:03] Oniria dit : dis à mon clan que je l'aime
[13/09/12 11:03] Oniria dit : dis aux Coeurs de Flamme que je les aime
[13/09/12 11:03] Oniria dit : j'ai mal, j'ai froid, le Malin m'a presque vaincue
[13/09/12 11:03] Oniria dit : je dois me battre encore, pour sauver mes bébés
[13/09/12 11:03] Oniria dit : je délire je crois, la fièvre ne me quitte plus, elle s'empare de mon esprit
[13/09/12 11:03] Oniria perd conscience
[13/09/12 11:03] Oniria chuchote
[13/09/12 11:04] Oniria dit : YodaX, mon amour

[13/09/12 11:04] Oniria crie
[13/09/12 11:04] Oniria dit : Attention, derrière toi ! Le Maître est sur les Terres divines !
[13/09/12 11:04] Oniria dit : La guerre n'a pas lieu sur terre, c'est une diversion de sa part !
[13/09/12 11:04] Oniria dit : Il faut aller sur les Terres divines, son but est de massacrer les Dieux ! Il a déjà commencé, voilà pourquoi Malara ne répond plus!
[13/09/12 11:05] Oniria dit : Oh mon dieu, ces cadavres... Des dieux assassinés.. c'est atroce...
[13/09/12 11:05] Oniria cauchemarde
[13/09/12 11:05] Oniria dit : Malara... égorgée
[13/09/12 11:05] Oniria dit : quelle horreur
[13/09/12 11:05] Oniria dit : un déicide, il ne recule devant rien
[13/09/12 11:05] Oniria dit : Il faut sauver Nali, sinon nous sommes perdus...
[13/09/12 11:05] Oniria dit : Et Yohula aussi

[13/09/12 11:06] Oniria se penche sur le cadavre de Yunthar, recroquevillé
[13/09/12 11:06] Oniria dit : nom d'un petit poney, il respire encore
[13/09/12 11:06] Oniria sort de sa besace une potion et veut le faire parler
[13/09/12 11:06] Oniria dit : où est Nali, où est Yohula? Où est le maître?
[13/09/12 11:06] Oniria dit : où sont la clé de la salle de bal et la larme de la déesse?

[13/09/12 18:04] Shina dit : Vous délirez ma chère, les dieux ne peuvent mourir ! Ils se détournent de nous pour une obscure raison comme ils l'ont fait maintes fois par le passé.

[13/09/12 21:55] Oniria dit : oui je délire, la fièvre sans doute
[13/09/12 21:55] Oniria dit : et pourtant... ces cadavres sont si réels dans mes cauchemars
[13/09/12 22:34] Shina dit : Peut-être est-ce là une prémonition, l'avertissement d'une fin prochaine !
[14/09/12 08:24] Oniria dit : je n'en sais rien ma chère
[14/09/12 08:24] Oniria dit : je souffre, je suis rongée par le mal
[14/09/12 08:24] Oniria dit : je veux délivrer mes enfants
« Dernière édition: 10 Juillet 2013 à 09:58:58 par Oniria » Journalisée
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« Répondre #5 le: 13 Septembre 2012 à 13:59:40 »

Un hibou non identifié se posa près d'Oniria qui délirait.

Il portait à la patte une petite bourse, contenant une fiole d'antidote universel. Voyant sa destinataire endormie, il la poussa délicatement du bec. Voyant qu'elle ne s'éveillait pas, il émit un roucoulement contrarié, mais posa la bourse au sol et repartit vers son maître, sa maîtresse ou les deux...

Oniria délirait toujours dans son sommeil...

Elle voyait un champ de cadavres divins. Les Dieux avaient été massacrés comme des poulets. Elle se couvrit le visage et tomba à terre vaincue. Elle pleurait toutes les larmes de son corps...
« Dernière édition: 15 Septembre 2012 à 07:27:56 par Oniria » Journalisée
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« Répondre #6 le: 13 Septembre 2012 à 22:01:11 »

J'ai échoué... se lamenta-t-elle. Pardon Nali, Pardon Shankara, pardon Yohula. Pardon à vous mes amis, mes frères, mes Coeurs de Flamme. J'ai été trop faible, trop vulnérable. Et je me suis éloignée du groupe, croyant que certaines étapes de ma quête ne pouvaient être accomplie que seule... Là réside mon erreur... Seule la force du groupe peut nous sauver. Si nous nous isolons, le Maître tentera de nous corrompre. Il a failli réussir avec moi, affaiblie par le poison de Stryke. J'ai failli devenir une esclave du Maître. Et mes enfants aussi. Elora. Eron.
Vu leur puissance, issue de la lignée de YodaX sorcier et de la mienne, mi-elfe mi-Dragon, le Monde n'aurait pas survécu.


Ainsi était le dessein du Maître. Faire détruire le monde par la Haine, par la main des enfants de l'Amour... Quelle abomination !

Cette révélation poussa Oniria à se relever, animée d'une détermination nouvelle. Certes, elle avait conscience d'être dans le monde des rêves, de l'esprit, mais n'était-il pas divin?
« Dernière édition: 19 Avril 2013 à 14:41:48 par Oniria » Journalisée
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« Répondre #7 le: 13 Septembre 2012 à 22:59:58 »

Je péchais lorsque je reçu la première lettre d’Oniria… Le hululement du hibou avait faire fuir la truite qui tournait autour de mon appât.
Temudjin m’avait quitté la veille, son peuple avait besoin de ses services d’adepte de Krali, et c’est avec peine que notre idylle prit fin… Le monde avait recommencé à être, et nos devoir nous ramenaient inexorablement vers la réalité… Les quelques jours que nous avions passés ensemble furent cependant magique, loin de tout et de tous, rien d’autre ne comptait que nous. Nos projets n’avaient pas avancés, le problème des peuples restant toujours un obstacle, mais je pense que nous sauront attendre…
Quoi qu’il en soit, je lus la lettre d’Oniria avec déception… La dame n’avait pas changé, ni retrouvé ses esprit, et le Mal trônait toujours au dessus d’elle, non pas, comme elle l’affirmait, à cause d’une lame empoisonnée, mais à cause de sa haine envers mon peuple… Le Maitre se trahissait dans les paroles qu’il m’adressait à travers Oniria.  Je ne pense sincèrement pas que lorsqu’elle a initiée cette quête, elle avait d’autres ambitions que la paix. Cependant, je crains qu’aujourd’hui, elle ne puisse pas se sortir de la boucle infernale qui la fait plongée dans les affres du Malin. La rancune est une arme très puissante, et je pense que c’est ce qui perdra Oniria… Malgré ses rêves, elle reste intimement convaincu que les Mizus sont mauvais… Malgré la révélation qu’elle dit avoir eu via mon intermédiaire notamment, elle n’avance pas, et je ne pense pas qu’elle arrivera un jour à passer outre le passé…

Je soupirais… Je ne savais pas quoi faire. Non, sa quêtes n’était plus juste, n’était plus noble. Mais je pensais à YodaX… Un frère d’armes je pensais, oui, mais bien plus encore. C’etait grâce à lui, entre autre, que ma timidité maladive avait disparut, lorsqu’ils m’avaient accueillis au sein du SSN, en me prenant comme j’étais, faible, jeune, renfermée, et franchement étrange…
Ses enfants, c’était un peu comme mes neveux, est-ce que je pouvais alors les abandonnés ? Je ne crois pas… Du moins, aujourd’hui, c’est comme ca je j’explique ma décision…
J’envoyais L’apporteur, mon fidèle hibou, afin de donner à Oniria une potion qui pourrais peut être l’aidée… J’avais volontairement mis l’étiquette d’un antidote universel sur la fiole afin qu’elle croit que c’était pour soigner le prétendu poison de Stryke, mais il n’en était rien, il n’y avait pas d’autre poison que celui qui prenait peu à peu son cœur et son âme.  Beaucoup d’ingrédients constituaient le liquide, dont certains très rares, mais je lui devais bien ça à ce fichu homme qui avait accompagné mes années en tant que frère !
Oribottes, wyster, lin, trois nénuphars, cinq alys, des varignons, et un peu de sel, pour le gout. J’y ajoutai quelques poils de loup, ainsi qu’un jus de poisson empoisonné. Pour faire prendre le tout, j’ordonnais à la foudre, élément propre à mon peuple, de tomber sur la fiole. Il y avait alors deux possibilités… ou Oniria était trop faible, et cela la tuerait, ou au contraire, cela lui permettrait de combattre sa rancœur… Entre autre, le poisson empoisonné permettrait à ses jumeaux d’être accouchés rapidement, sans douleurs excessives, et cela rapprocherait du terme.  Il suffira de quelques heures à la potion pour qu’elle agisse…
Elle provoquera beaucoup de choses, fièvre, hallucinations, mais surtout perte de conscience. Tout cela était prévu, bien entendu… Je savais qu’elle souffrait déjà de ses maux, dû à son combat interne contre le mal, mais pas contre le bon. La potion l’aiguillerait sur ses souvenirs, la foudre sélectionnerait ceux relatifs aux Mizus, l’emmenant sur les traces de la rancune, et de la haine qu’elle voue à mon peuple. Elle revivrait les combats, la douleur, les blessures, les sentiments, elle reverrait chaque image ou elle à été confronté à l’un d’entre nous.
Pourquoi ai-je fait cela ? C’était la seule manière que je connaissais, à l’époque, pour permettre à quelqu’un de refaire son destin. Se replonger dans le passer en le vivant comme au premier jour permettait d’avoir un nouveau regard, et de refaire le bilan de sa propre vie. De réparer les sentiments brisés, d’achever les deuils toujours en suspens… Si elle le voulait, si elle avait suffisamment d’emprise sur elle-même, alors elle survivrai. Et elle reviendrait à elle, à son but ultime, à ses enfants.
Si ce n’était pas le cas, elle se perdrait dans son inconscience.
C’était un risque à prendre… Et je priais pour ne pas à avoir à Annoncer à YodaX que j’étais responsable de la mort de son épouse.
Je savais que le Maitre l’avait dans sa main… Bien plus qu’elle ne le pressentait. Il la garde sous son emprise, lui redonnant un peu de lucidité afin qu’elle reconquière nos cœurs…
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« Répondre #8 le: 13 Septembre 2012 à 23:00:27 »

Mais, j’étais las… Ou amoureuse… Ou peut être les deux.
Je gardais toujours mon bouchon à l’eau, je savais que mon appât avait été gobé par un poisson sans que je ferre ce dernier, mais j’avais la tête ailleurs… Je soupirai… Temudjin me manquai déjà, alors que ca ne faisait que quelques heures qu’il était partit. Je faisais déjà le deuil de notre tranquillité.
Quelques temps avant son départ, il m’avait avoué être à la recherche d’un excellent orfèvre… Bien que je n’eu pas relevé son commentaire, je ne puis m’empêcher d’espéré intérieurement…  Pour une bague peut être… ? La bague qui unira nos esprits fasse aux Dieux… ?
Les dieux. Les déicides. Une autre preuve qu’Oniria était toujours sous l’emprise du Maitre. Les dieux ne mourraient pas. La mort elle-même est un Dieu… La mal manipulait Oniria afin qu’elle se pense libre de sa pensée, afin qu’elle se repente et qu’elle espère retrouver ses esprit, se croie de nouveau elle-même…
J’étais las… Tellement las…
Qu’allait-il se passer, si elle n’était pas assez forte… ?
Trop de questions. Je retirai ma ligne de l’eau, j’allongeai le fil et coinçais l’hameçon dans le bois. Je me retournais et me rendis compte qu’il faisait déjà nuit. Le feu que j’avais fait pour griller les poissons était mort depuis longtemps, ne laissant que des braises. Je le rallumais avec une petite boule de feu.
Cette nuit me paraitrai bien longue…

Quand l’Apporteur revint, je dormais d’un sommeil léger. Un rapide coup d’œil à sa bourse m’apprit qu’il avait bien déposé la potion. J’emballais mes affaires, je coulais du sable sur les restes du feu et m’en allait. J’avais pris une décision. Je m’assurerais moi-même de la réussite ou de l’échec d’Oniria. Si elle réussissait, je repenserais mes décisions quant à sa quête en fonction de ce qui ressortira de sa transe, si elle échouait, je prendrais ma dague et l’achèverais moi-même…

Mais pour l’heure, il fallait que je la retrouve. J’étais loin, bien loin du monde…
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« Répondre #9 le: 15 Septembre 2012 à 06:51:59 »

Oniria cauchemardait toujours, perdue dans des mondes inaccessibles aux humains en état de veille...

Elle se battrait, pour ses enfants, pour ses amis, pour sa planète. Jusqu'à la mort s'il le fallait. Elle sentit que l'un des siens était réapparu... Yojimbo, mon frère, tu es là. Elle le sentit dans son corps, dans son cœur, dans son âme qui rêvait. Et elle sentit que le combat le plus grand devait être mené ici. Elle comprit à cet instant la signification de son nom:
Oniria. Fée des songes, des rêves, du monde Onirique.


Non, pas seulement, plus que ça...

Elle chancela sous le poids de la révélation. Comment était-ce possible?

Mais alors... Elle avait le Pouvoir, le pouvoir divin, le souffle des Dieux?


Mais elle ne l'avait plus sur terre, où son enveloppe charnelle était soumise à l'horreur de la putréfaction maligne, le cancer de la Haine. Il lui restait le pouvoir de l'Amour ici, dans son monde. Dans son royaume.

Oniria.

Elle cria:

Je connais ton nom maître du chaos ! Je sais qui tu es. Et quand je le prononcerai tu mourras ! Viens si tu as plus de courage pour m'affronter que pour affronter mes amis en bas, sur la Terre, sur la planète Soeur.

Viens te battre si t'es un Homme... Ou un Dieu...

Amène-toi gros tas de bouse !


Emplie d'une énergie nouvelle, un halo bleu l'entoura soudain. Surprise, elle cilla. Elle n'avait invoqué aucune magie. Puis elle comprit.... Ses enfants... Ses petits... Dans son ventre, ils avaient déjà du pouvoir. Elle sourit, les larmes aux yeux. Une larme commença à couler, que l'on pouvait voir aussi sur son corps terrestre. Une larme d'amour.

Elle soupira et envoya un message mental dans les songes de son époux.


Je l'ai trouvée, YodaX. Je t'en prie, prend une fiole et récupère-là... Vite my love, vite !

A cet instant, le Maître apparut, dans un éclair de feu.

Coucou Oniria, ça boume beauté? Alors, ça fait quoi de découvrir qu'on est une déesse?^^

Oniria serra les poings et se prépara à la bataille.

Ta gueule bouffon, tu es né bouffon et tu mourras bouffon.

Je suis Oniria, déesse des songes, des rêves mais aussi de tes pires cauchemars. Tu as tenté de tuer mes enfants, de me détruire, de détruire mes amis, mais surtout de détruire l'Amour, le rire, la joie. Tu as tué les Dieux. Tu es un monstre et même l'enfer ne te mérite pas !

Prépare-toi à être pulvérisé par la force de l'Amour !

Oniria se jeta sur lui et lui roula une grosse pelle... Sous le choc, le Maître recula, surpris.

Mais le combat ne faisait que commencer....

Oniria recula, cracha de dégoût et se prépara au second round. En inspirant, elle pria.

Aidez-moi mes enfants, mes amis, je vous en prie. Seule, je n'y parviendrai pas, mon corps est trop faible. YodaX, mon amour, viens m'embrasser, viens m'aimer, j'ai besoin de toi. Vite...
« Dernière édition: 24 Avril 2014 à 11:10:41 par Oniria » Journalisée
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« Répondre #10 le: 15 Septembre 2012 à 07:30:59 »

13/09/12 16:25   Un hibou portant le nom de Pyro vous apporte un(e) Fiole d'antidote universel
13/09/12 11:26   Un hibou vous apporte un(e) Fiole d'antidote universel


RP avec Ariane Solen'n:
[13/09/12 09:38] Ariane Solen'n dit : Où es-tu que je vienne à toi ?
[13/09/12 11:07] Oniria dit : je suis chez les seizons, j'agonise
[13/09/12 11:07] Oniria dit : il me faut des soins
[13/09/12 11:07] Oniria dit : vite...
[13/09/12 11:07] Oniria dit : je suis enceinte, mes bébés vont mourir
[13/09/12 11:08] Oniria dit : je suis près de l'aclhimiste
[13/09/12 11:08] Oniria dit : il me faut mon époux, YodaX, peux-tu me le ramener?
[13/09/12 11:08] Oniria dit : vite, le temps presse...
[13/09/12 21:58] Oniria dit : et une accoucheuse, pour que les enfants de YodaX et moi en meurent pas en même temps que leur mère :s
[14/09/12 08:29] Ariane Solen'n dit : OUlalalala
[14/09/12 08:29] Ariane Solen'n dit : J'essaye d'arriver !!
[14/09/12 08:29] Ariane Solen'n dit : Tiens bon ! Je contacte ton mari
[14/09/12 08:29] Ariane Solen'n dit : J'vais t'aider à accoucher
[14/09/12 08:29] Oniria avait perdu connaissance
[14/09/12 08:30] Oniria dit : mais ses amis lui avaient envoyé des hiboux, portant des fioles d'antidotes universel
[14/09/12 08:30] Ariane Solen'n dit : [ "Vous ne pouvez ni soigner ni protéger cette personne" ^^ ]
[14/09/12 08:30] Ariane Solen'n s'affole
[14/09/12 08:30] Oniria dit : deux fioles gisaient près de son visage couvert de sueur et grimaçant sous la douleur et des caucehmars causés par la fièvre
[14/09/12 08:33] Ariane Solen'n suppose qu'elle doit te les faire boire et te lève doucement la tête en ouvrant une fiole.$
[14/09/12 08:39] Ariane Solen'n et glisse le contenu sur tes lèvres.
[14/09/12 21:57] Oniria dit : Oniria reprend conscience
[14/09/12 21:57] Oniria dit : mais le fourbe Nahaz s'est glissé près d'elle et l'a frappée de son épée du néant
[14/09/12 21:57] Oniria dit : elle n'a plus que 178 pv
[14/09/12 21:58] Oniria dit : mais elle a eu la force de lancer ses derniers charmes enflammés sur lui et de lui faire rendre gorge


14/09/12 18:31    Nahaz vous inflige 95 Pv de dégâts
14/09/12 18:31    Nahaz vous attaque avec un(e) Epée du néant
14/09/12 18:31    Nahaz vous inflige 92 Pv de dégâts
14/09/12 18:31    Nahaz vous attaque avec un(e) Epée du néant
14/09/12 18:31    Nahaz vous inflige 84 Pv de dégâts
14/09/12 18:31    Nahaz vous attaque avec un(e) Epée du néant
14/09/12 18:31    Nahaz a raté son attaque
14/09/12 18:31    Nahaz vous attaque avec un(e) Epée du néant
14/09/12 18:31    Nahaz vous inflige 87 Pv de dégâts
14/09/12 18:31    Nahaz vous attaque avec un(e) Epée du néant
14/09/12 18:31    Nahaz a raté son attaque
14/09/12 18:31    Nahaz vous attaque avec un(e) Epée du néant


14/09/12 21:55    Nahaz (1719) est mort(e), vous gagnez 106 xp et 21 Opale(s)
14/09/12 21:55    Vous infligez 81 Pv de dégâts à Nahaz
14/09/12 21:55    Vous attaquez Nahaz avec un(e) Orbe d'Air
14/09/12 21:55    Vous infligez 112 Pv de dégâts à Nahaz
14/09/12 21:55    Vous portez un coup critique
14/09/12 21:55    Vous attaquez Nahaz avec un(e) Orbe d'Air
14/09/12 21:55    Vous infligez 73 Pv de dégâts à Nahaz
14/09/12 21:55    Vous attaquez Nahaz avec un(e) Orbe d'Air
14/09/12 21:55    Vous infligez 73 Pv de dégâts à Nahaz
14/09/12 21:55    Vous attaquez Nahaz avec un(e) Orbe d'Air
14/09/12 21:55    Vous infligez 78 Pv de dégâts à Nahaz
14/09/12 21:55    Vous attaquez Nahaz avec un(e) Orbe d'Air
14/09/12 21:55    Vous infligez 22 Pv de dégâts à Nahaz
14/09/12 21:55    Vous lancez la compétence Charme enflammé sur Nahaz
14/09/12 21:55    Vous infligez 72 Pv de dégâts à Nahaz
14/09/12 21:55    Vous attaquez Nahaz avec un(e) Orbe d'Air
14/09/12 21:55    Vous infligez 20 Pv de dégâts à Nahaz
14/09/12 21:55    Vous lancez la compétence Charme sismique sur Nahaz




[14/09/12 21:58] Oniria dit : elle avise la jeune mizue qui lui tient la tête
[14/09/12 21:58] Oniria dit : Merci souffle-t-elle
[14/09/12 21:58] Oniria dit : dans un dernier effort, elle lève le sort qui empêche ses ennemis de la soigner
[14/09/12 21:58] Oniria dit : vous êtes une vraie amie des Dieux
[14/09/12 21:59] Oniria dit : pouvez-vous m'ouvrir le ventre et en extraire mes enfants afin qu'ils vivent?.
[14/09/12 21:59] Oniria indique sa besace d'un geste du menton
[14/09/12 21:59] Oniria dit : tous mes ustensiles de chirurgien sont ici, ainsi que le fil pour recoudre ensuite
[14/09/12 21:59] Oniria dit : j'ai une fiole d'anti-douleur
[14/09/12 21:59] Oniria dit : pouvez-vous faire cela pour moi s'il-vous-plaît belle enfant?
[14/09/12 22:49] Ariane Solen'n reste bouche bée, elle n'a encore jamais fait ça.
[14/09/12 22:49] Ariane Solen'n dit : Si je peux.. euh..
[14/09/12 22:50] Ariane Solen'n déglutit, puis décide de ne pas te laisser tomber.
[14/09/12 22:50] Ariane Solen'n dit : Oniria.. Je vais le faire mais.. Tenez-bon s'il vous plaît.
[14/09/12 22:50] Ariane Solen'n t'invite à boire ta fiole tandis qu'elle s'équipe de tes outils.
[14/09/12 22:53] Ariane Solen'n appelle à l'aise son collègue Little Thief dans l'intervention
[15/09/12 06:24] Oniria a reçu des soins de Kamilia et Ariane Solen'n
[15/09/12 06:25] Oniria dit : elle sent la vie couler à nouveau dans ses veines et la force du courage et de l'amitié des deux jeunes femmes fait reculer le poison dans son corps
[15/09/12 06:25] Oniria dit : elle commence à reprendre espoir
[15/09/12 11:03] Ariane Solen'n dit : Alors.. Je vais laisser vos enfants où ils sont, d'accord ? Afin que tout se fasse naturellement le moment venu.
[16/09/12 10:50] Oniria dit : non, il faut qu'ils sortent de mon ventre, un poison me ronge et il ne faut pas qu'il les contamine
[16/09/12 10:51] Oniria dit : je vous en supplie...
[16/09/12 11:00] Ariane Solen'n dit : Très bien, préparez-vous alors je vais le faire.
[16/09/12 11:00] Ariane Solen'n attend que tu prennes l'anti-douleur pour lever le scalpel et cisailler ton ventre pour commencer l'opération.
[16/09/12 12:30] Ariane Solen'n s'applique pour retirer les bébés de ton ventre.
[17/09/12 07:31] Oniria a bu la potion, mais sans le savoir elle a aussi repris le poison envoyé par sa jumelle, Oriana
[17/09/12 07:31] Oniria dit : elle serre les dents et laisse Ariane oeuvrer sans laisser échapper un cri
[17/09/12 07:32] Oniria dit : l'anti-douleur estompe quelque peu les coups de scalpels, mais pas complètement
[17/09/12 07:32] Oniria gémit légèrement sous les coups, mais sourit en même temps
[17/09/12 07:33] Oniria dit : mes petits vont être sauvés, pense-t-elle tout en commençant à replonger dans les limbes
[17/09/12 07:33] Oniria dit : Merci Ariane, souffle-t-elle avant de sombrer
[17/09/12 07:33] Oniria dit : tu es bénie entre les femmes, que tes rêves soient doux pour l'éternité
[17/09/12 09:25] Ariane Solen'n est soulagée d'avoir sorti les petits mais se rend compte que tu ne va pas bien.
[17/09/12 09:25] Ariane Solen'n dit : Oniria ? .. Oniria ?
[17/09/12 09:25] Ariane Solen'n essaye de te ranimer avec de l'eau, paniquant visiblement.



Alors qu'Oniria retombait dans les affres du poison, et qu'Ariane tentait de sauver ses bébés, le père Valentin apparu dans le château seizon.
Oniria sourit dans sa douleur...

Père Valentin souffla-t-elle.
Je vous en supplie, bénissez mes bébés, sauvez-les du Malin, sauvez-nous. Vous êtes un Sage entre les Sages et connaissiez mon Histoire.

Aidez-nous, je vous en prie.

Son dernier éclair de lucidité passé, elle sent Ariane planter le scalpel dans son ventre et ouvrir sa peau.

Une larme coule à nouveau sur sa joue. Non de douleur, mais de joie.[/i]
Mes bébés, mes petits. Vous serez sauvés.
La rédemption du Monde est proche...

Elle gémit de douleur mais ne crie pas.


Elora. Eron. Le Feu. La Glace. La vie, la force de vie, la lumière. Enfants de l'Amour, vous serez Dieux de l'Amour, de la Joie, de la Beauté, de la Danse, de la Musique et de l'Humour...

Vos attributs sont la plume et le carnet, vous portez des couronnes de fleurs dans les cheveux et la rosée du matin à vos fronts.

Elora et Eron, Déesse et Dieu de l'Espoir....

Bienvenue dans notre monde...

Un halo bleuté commença à entourer Oniria, comme lorsqu'elle avait commencé à combattre le Malin dans ses cauchemars. Ses enfants voulaient protéger leur mère, ils l'entouraient de leur Amour.

Oniria sourit à nouveau, et se laissa sombrer dans les délires empoisonnés dûs au poison qu'elle avait ingurgité...


RP avec YodaX:

[15/09/12 07:11] Oniria dit : Rejoins-nous mon amour, recueille les larmes sur mon visage, ces larmes d'amour sont celles que nous cherchions
[15/09/12 07:11] Oniria dit : les larmes de la déesse
[15/09/12 07:11] Oniria dit : je suis Oniria, déesse des songes, des rêves, des cauchemars et des mondes oniriques (d'où mon nom)
[15/09/12 07:11] Oniria dit : pour me sauver du Mal, les Dieux m'ont envoyée m'incarner sur terre, dans la lignée de mes ancêtres, qui connaissaient ce secret
[15/09/12 07:12] Oniria dit : il a été perdu au cours des âges
[15/09/12 07:12] Oniria dit : je viens de le redécouvrir
[15/09/12 07:12] Oniria dit : et je dois combattre le Mal dans son propre monde, celui des Esprits
[15/09/12 07:12] Oniria dit : le poison que je viens de boire m'y aidera, même s'il me tuera sûrement...
[15/09/12 07:13] Oniria dit : je remercie la personne qui me l'a envoyé, elle m'aide sans le savoir à vaincre notre ennemie
[15/09/12 07:13] Oniria dit : n'oublie jamais my love:
[15/09/12 07:13] Oniria dit : amour, paix, fraternité, solidarité
[15/09/12 07:13] Oniria dit : et puis l'humour, la joie, le chant la danse
[15/09/12 07:13] Oniria dit : votre guerre ici-bas n'est pas finie
[15/09/12 07:13] Oniria dit : au moment de rejoindre le monde des Esprits je te mest en garde
[15/09/12 07:13] Oniria dit : ne laisse jamais la haine et la rancoeur te gagner
[15/09/12 07:14] Oniria dit : pardonne à tes ennemis, ne les tue que lorsqu'ils menacent tes amis ou tes enfants
[15/09/12 07:14] Oniria dit : aime-moi YodaX, aime nos bébés
[15/09/12 07:14] Oniria dit : aime nos amis
[15/09/12 07:14] Oniria dit : les Coeurs de Flamme, ils sont braves et purs
[15/09/12 07:14] Oniria dit : même celui ou celle qui m'a fait ça et qui va peut-être me conduire au tombeau
[15/09/12 07:15] Oniria dit : il l'a fait par Amour, pour me délivrer du mal
[15/09/12 07:15] Oniria poussa un râle de souffrance
[15/09/12 07:15] Oniria dit : sauvez mes bébés, souffla-t-elle
[15/09/12 07:15] Oniria dit : puis sa tête retomba et le délire s'empara de son esprit
[15/09/12 07:48] YodaX dit : mais euh je veux pas te perdre Pleurs
[15/09/12 07:48] YodaX dit : une fiole d'antidote universelle préparée par mes soins te sauvera-t-elle?
[15/09/12 07:50] Oniria ne peut plus répondre
[15/09/12 07:50] Oniria dit : son esprit a quitté le monde des humains et erre dans les monde des déments et des fous
[15/09/12 07:54] YodaX dit : je dois me presser
[15/09/12 07:58] Oniria délire et voit des choses étranges
[15/09/12 07:59] Oniria dit : sa tête roule dans tous les sens, ses yeux sont exorbités
[15/09/12 07:59] Oniria dit : un filet de bave commence à couler de ses lèvres
[15/09/12 07:59] Oniria dit : elle est prise de convulsions terribles
[15/09/12 08:24] YodaX dit : heureusement qu'Ariane est près de toi. Je suis souvent parti à l'aventure avec elle et c'est le destin si aujourd'hui ta vie et celles de nos enfants sont entre ses mains
[17/09/12 07:34] Oniria gémit, pendant qu'Ariane lui ouvre le ventre pour en extraire les bébés
[17/09/12 07:34] Oniria dit : mais elle ne crie pas, sachant que la vie de ses bébés est en train d'être sauvés
« Dernière édition: 15 Octobre 2012 à 08:43:29 par Oniria » Journalisée
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« Répondre #11 le: 18 Septembre 2012 à 13:33:31 »

J’arrivais sur Calensil haletante, submergée par l’urgence des cris qui parvenaient à mes oreilles…
Sortie de mon halo de paix loin du monde, j’entrepris de retrouver Oniria et de veiller à la réussite de sa quête intérieure.
Miss Lacuna, l’informatrice, séjournait cette semaine dans le souterrain d’Enkyuu, et c’est en la soudoyant grassement que je réussi à savoir où Oniria ce trouvait.  Je maudis intérieurement l’informatrice qui faisait normalement payer ces informations une dizaine d’opales, mais qui cette fois m’en demanda cinq fois plus ! Pourquoi… ? Et bien, je suppose que les femmes ayant un jour convoité le même homme ne se portent naturellement pas dans leur cœur… M’enfin, je notais dans un coin de mon esprit le sale coup qu’elle me fit et tachait de ne jamais l’oublier…

Quoi qu’il en soit j’entrepris de rejoindre Mircalensil aussi vite que possible… Lorsque je posait pied sur le bois humide du port, j’eu l’étrange surprise de voir que la ville était quasiment déserte… 
D’abord circonspecte face à cette ville que je ne connaissais que très peu et jamais dans une telle désertion, j’entrepris  d’avancer à la rencontre d’Oniria…
Cependant, j’eu à peine le temps de faire le trajet entre le port et l’armurier que j’entendis les cris déchirant d’une femme. Je ne distinguait alors pas les paroles, mais au ton employer, je comprenais que l’esprit de la suppliante divaguait… Pensant soudain aux enfants, je courais, aussi vite que si Nextépé et Esperha étaient à mes trousses, ne pensant qu’à la terrible nouvelle que je devrais annoncer à YodaX si sa femme ET ses enfants venaient à mourir par ma faute…
J’arrivais alors près de l’apothicaire, dans une masse d’homme et de femmes si compact que je dus, pour la fendre, user de la magie de mon peuple, la foudre, pour égailler la foule. C’est transpirante que je trouvais Ariane Solen’n, un scalpel taché de sang à ses pieds, une aiguille et du fil entre les mains, finissant le travail d’accouchement qu’elle avait commencé.
Je m’agenouillais auprès d’elle, récupérant soigneusement l’aiguille qu’elle tenait encore en main, malgré la tache achevée… elle tremblait terriblement, était très pale, et semblait prête à s’effondrer, et cela malgré sa position assise. Je sortais ma gourde d’eau de mon sac et me ravisait, choisissant plutôt un raku auquel j’ajoutais discrètement une potion du bien être. Elle accepta le breuvage avec automatisme, et l’avala d’un trait. Je crois pouvoir dire d’ailleurs, que j’avais légèrement trop dosé la potion du bien être lorsque je la vis s’écrouler littéralement, s’abimant dans un demi sommeil béatique, incapable de maintenir aucun tonus musculaire…
Je me concentrais alors sur Oniria, manifestement en proie à la fièvre et dont les cris n’avaient pas cessés… J’aperçue à coté d’elle deux adorables enfants, mêlant leur cris à ceux de leur mère, et j’en fus très émue… Je les pris délicatement et les donnais à une seizon d’un certain âge, qui veillait déjà sur Ariane Solen’n. Elle me les prit d’un air solennel, et entrepris de les lavés et d’effectuer avec eux tout ce qu’une femme de son âge savait devoir faire pour des enfants, et dont j’ignorais presque tout…
Peut être est-ce qu’un jour Temudjin et moi aurions des enfants… ? Nous n’avions jamais discuté de cela lui et moi, et je ne savais pas si cela l’intéressait, mais la simple idée d’avoir une famille me fascinait et me terrifiait… De si petits être, confiés entre mes mains malhabiles ? Pour sur, j’allais les tués par accident ! Il me faudrait donc apprendre la maternité auprès de… AAAH ! Un grand cri d’Oniria m’arracha à ma rêverie maternelle. Elle agrippait ma robe de sorcière avec toute la force que son inconscience lui laissait, toujours en proie à de sombres cauchemars…

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« Répondre #12 le: 18 Septembre 2012 à 13:34:19 »

Peu à peu, la foule s'éclaircie, au fur et à mesure ou la transe d’Oniria se prolongeait. Comme je me l’étais promis, je veillais sur elle, lui apportant eau, abris et soin autant que je le pus. J’attendais moi aussi le moment ou peut être, elle se réveillerait… Je savais d’expérience que cela pouvais durer plusieurs jours, voir même une semaine, mais guère plus… Je lançais dans ma tête un compte à rebours ou le dénouement serait soit la joie, soit la mort…

Les petits d’Oniria restèrent quelques temps avec la veille femme, puis lorsqu’Ariane Solen’n repris ses esprits, la tache lui échut… C’était de beaux enfants, déjà grand par rapport à la faiblesse dont leur mère souffrait durant la grossesse, un petit garçon et une petite fille, dont on voyait l’intelligence faire briller leur yeux malgré leur jeune âge… Cependant, je n’étais pas à mon aise en leur présence… Mes instincts maternels n’étaient pas la seule raison de ce malaise… En tant que sorcière, je trouvais que ces bébé, ces nourrissons, dégageaient quelque chose d’étrange, une sorte d’aura en quelque sorte, qui démentait d’une tres grande expérience de la vie, une sagesse et vieillesse incompatible avec leur quelques jours de vie…  Et cela, cette impression de puissance, me troublait terriblement… Etait-ce dû à un patrimoine génétique exceptionnel ? A la puissance conjuguée des deux peuples dont ils étaient issus ? Ou bien était-ce là la marque d’une souillure que le Maitre leur aurait légué par l’intermédiaire de leur mère… ?
… Oniria avait-elle accouché trop tard pour sauver ces enfants…. ?
Toutes ces questions m’inquiétait, je me forçais de les chasser de mon esprit pour me re-concentrer sur Oniria…
Une seule chose à la fois me dis-je, il fallait déjà tenter de sauver la mère…
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« Répondre #13 le: 20 Septembre 2012 à 14:08:51 »

[17/09/12 17:19] Oniria est partie très loin, de retour dans le monde des songes
[17/09/12 17:19] Oniria dit : une petite fille, pleure au bord de la mer
[17/09/12 17:19] Oniria dit : elle est mizue, elle se nomme Nerwen
[17/09/12 17:20] Oniria dit : elle pleure en regardant la Lune et la supplie de lui rendre sa maman
[17/09/12 17:20] Oniria dit : elle entend encore son frère lui hurler, quand les tsuchis ont décimé son village:
[17/09/12 17:20] Oniria dit : "Cours petite Perle, cours"
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« Répondre #14 le: 20 Septembre 2012 à 15:05:09 »

Oniria délirait, elle revivait ses vies antérieures, celles de ses ancêtres. Celle de Nerwen, une jeune mage mizue... Nerwen, sa mère, sa grand-mère? Ou sa vie antérieure?
Les yeux d'Oniria roulaient dans leurs orbites pendant qu'elle se remémorait le passé...Elle voyait une jeune fille, presque une enfant, entrer dans une taverne, un peu perdue. Elle la reconnaissait. Elle était de son sang. Elle portait la marque des Dragons. Et l'aura des Dieux brillait à son front, même si Oniria était la seule à la voir...




A cet instant, une jeune mage mizu fit son apparition à la porte de la taverne. C'était la première fois qu'elle entrait ici, et ses yeux faisaient le tour de la salle avec curiosité.

Partout, des groupes étaient assis, buvant du raku raku, et riant. L'atmosphère semblait détendue.

Soudain ses yeux se posèrent sur un visage familier. Nerwen s'approcha alors d'une table et salua Miyu




"Tiens bonjour Miyu! Comment vas-tu? J'ai appris que tu t'étais mariée. Tous mes voeux de bonheur."



Ses yeux faisant le tour de la table, elle remarqua alors un noble personnage dont le visage ne lui était pas inconnu bien qu'elle ne l'ai jamais rencontré. Où avait- elle bien pu le voir? Ah, bien sûr! Sur les pièces de monnaie! Il s'agissait du roi, évidemment. Elle s'adressa à lui avec respect:

"Majesté, je suis très honorée de vous rencontrer. Je vous souhaite à vous et à votre épouse longue vie et beaucoup de bonheur." 



Un autre guerrier était assis avec eux, mais Nerwen ne le connaissait pas. Elle lui sourit cependant et le salua également: 



"Bonjour à vous noble guerrier. Je m'appelle Nerwen. Je suis mage depuis longtemps, même si une mésaventure m'a fait perdre mes pouvoirs et m'a contrainte à revenir au niveau de novice." 
"Puis-je me joindre à vous, demanda-t-elle à l'ensemble du groupe? Je ne connais personne ici..."




Kurapika : "Salut Nerwen, comment vas-tu ? 
La vie dans notre royaume t'est-elle agréable ? 

Moi j'ai quelques soucis en ce moment (Kurapika but d'un trait la boisson qu'il avait devant lui...)
"Par un malheureux accident j'ai blessé l'un des notres, Pampa... 

je cherche maintenant à me racheter de ma conduite.

.."

Cux sortit de sa torpeur.

"

Mais bien sûr chère Nerwen. Prenez place. Mais sachez qu'avec moi, il n'y a aucun vouvoiement qui tienne. 
A propos de tes pouvoirs, j'en ai entendu parler. C'est en effet un grand malheur pour toi. Dans les limites de mes compétences, je ferai ce que je peux pour t'aider. 
Il me semble que dans les rangs du SSN, ton nom n'est pas inconnu. En aurais-tu déjà fait partie? Tu sais, le SSN est un clan tellement peuplé qu'il est impossible d'y connaître tout le monde."...

Oniria sourit dans ses songes, en pensant à Cux, son ami, son frère. Son visage se détendit à l'évocation de ces anciens souvenirs...
« Dernière édition: 11 Octobre 2012 à 10:57:17 par Oniria » Journalisée
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« Répondre #15 le: 11 Octobre 2012 à 10:56:08 »

Cux se tourna vers Kurapika .

"Ben en parlant d'aide, cher Roi, je ferai aussi l'impossible pour te venir en aide. Quels sont tes projets à ce sujet?"

Nerwen :
"J'ai appris votre mésaventure majesté. J'en suis désolée pour vous. Mais ne vous inquiétez pas, je suis sûre que ça va s'arranger. Il arrive même aux meilleurs d'entre nous de faire des erreurs... Et les sujets ont confiance en vous, ils savent bien que vous n'avez pas délibérément agressé l'un des nôtres. Quelqu'un a-t-il pu soigner Pampa ?"
Et pour répondre à votre question, oui j'aime la vie au royaume Mizu. Nous sommes un peuple pacifique et soudé et je suis très heureuse d'en faire partie."

Se tournant alors vers Cux, elle lui sourit et déclara:

"Très bien, si tu préfères on peut se tutoyer, même si je n'ai pas l'habitude de tutoyer les personnes que je ne connais pas. C'est gentil de proposer de m'aider. Pour l'instant j'essaie de regagner des pouvoirs tant que je peux. Mais j'ai encore du travail avant de retrouver ceux que j'ai perdus !... Enfin, ce sont les aléas de la vie...
Et pour répondre à ta question, oui je faisais partie du SSN, et j'en fais à nouveau partie, puisque Grokukipet a accepté de me réintégrer."

Nainfa, hilare suite aux propos de Nerwen, vint mettre son grain de sel :
"Ma chère Nerwen, vois-tu, c'est dur de soigner quelqu'un qui a succombé à une attaque. Et je ne connais point de mage qui maîtrise un sort de résurrection en ce monde...

Kurapika rit jaune...
En effet, pour la première fois de son existence sans doute, Nainfa disait vrai.

"La puissance de mes sorts est malheureusement à la hauteur de ma maladresse et Pampa a succombé a mon attaque. Il a dû promptement rentrer au château, qui heureusement se trouvait non loin de là."

S'adressant à Cux:
Je ne sais ce que vous pourriez faire pour m'aider. Pour l'instant je n'ai d'autre projet que de laver mon honneur en tuant quelques Tsuchis. (Kurapika lance un regard amusé a Nainfa puis ajoute).Nan promis, il ne s’agit pas de toi.

Consciente de sa gaffe, Nerwen ne savait plus où se mettre. Elle avait voulu réconforter le roi et au lieu de ça elle lui avait rappelé de mauvais souvenirs
"Désolée majesté, je ne savais pas que Pampa était mort. Mais je suis sûre que vous réussirez très vite à tuer des Tsuchis pour retrouver votre rang."

Kurapika :
"Voilà qui est fait, mon honneur est sauf. Mais je serais plus prudent à l'avenir lorsqu'il s’agira de tuer des monstres de la même couleur que les sujets de notre modeste royaume.
Il ajouta:
Je trouve que cette taverne perd de son animation en ce moment..."

Nerwen :
"C'est possible, moi-même je me suis absentée un moment, mais me voilà revenue. Je suis contente, pour l'instant je regagne de l'expérience, lentement mais sûrement. Et dès que j'en aurai assez je pourrai à nouveau aller botter les fesses aux Tsuchis sans être une proie facile! "

Nainfa :
"Tu veux botter les fesses des Tsuchis ? Allez viens, je t'attends !"

Nerwen sourit à l'interruption de Nainfa:
"A mon avis vous êtes beaucoup trop fort pour moi mon cher Nainfa. Cette remarque n'était pas faite pour vous blesser, mais vous savez aussi bien que moi que nos royaumes sont en guerre..."

Cux assiste à ces paroles sans dire mot, tel un spectateur d'un match de tennis. Il est satisfait de la reprise des conversations à sa table.

Nainfa :
"Le fait que nous soyons en guerre ne m'empêche point d'être marié à l'une des vôtres. D'ailleurs j'en suis complètement dingue de cette mizue. Ma chère Tratoria où es-tu ? Tu me manques."

Nerwen :
"Vous avez raison la guerre n'empêche pas l'amour. Ni même l'amitié mon cher Nainfa. Et vous m'avez l'air sympathique...
Faites l'amour pas la guerre..."

Miyu ne parlait plus depuis quelques heures...En effet, la fatigue avait fini par la plonger dans un profond sommeil....Puis brusquement, elle se réveilla, comme sortie d'un mauvais rêve...
Tout le monde assis à la table se tourna vers elle... Tout était flou...Puis elle dévisagea son mari Kurapika, Cux, Nainfa..et un visage qui ne lui était pas inconnu...


"KyAaAa c'est toi Nerwen?!!!
Miyu se leva et la prit dans ses bras.
"ça faisait longtemps!! Comment vas-tu ma très chère? ^^
En honneur de nos retrouvailles, je t'offre un verre de raku raku! C'est très bon pour la santé!
huhu... je suis tellement contente de te retrouver! "

Nerwen était ravie de voir Miyu aussi heureuse. Elle se dégagea de son étreinte en riant et la regarda:

"Moi aussi je suis très contente de te retrouver. Tu es resplendissante! Le bonheur te va à merveille! Et bien asseyons nous et buvons. Pour l'instant j'ai parlé, parlé, mais je n'ai même pas encore goûté à ce raku raku!"

Nainfa se tourna vers Nerwen et dit :
"Faites l'amour pas la guerre? Lol, faudra que je voie ça avec ma femme car on ne s'est guère retrouvés en tête-à-tête depuis notre balade. Ralalalala, quand je pense que ce voyeur de Haribo nous a espionnés......."

Nerwen sourit à Nainfa:
"Oui, enfin c'est une expression! Après c'est votre vie privée, vous faites ce que vous voulez..."

Miyu était ravie...Elle venait de retrouver son amie qu'elle avait rencontrée lors du Taiikusai (tournoi sportif). Miyu la trouvait également ravissante...
Entendant les paroles de Nainfa, elle se mit à rire...


"Huhu...sacré Nainfa...au fait, comment vas Tratoria?
ça fait longtemps que je ne lui ai pas parlé... "

Puis se retournant vers Nerwen...
"Oui, où en étions-nous?...Huhu! ^^
Alors comme tu vois, j'ai rencontré l'amour de ma vie... "

Miyu refit le même geste que tout à l'heure qui consistait à porter mon verre de raku raku jusqu'au niveau de sa bouche...Puis resta immobile quelques instants...Nerwen souriait légèrement...

"...Et toi ma chère Nerwen ? As-tu eu la même chance que moi ?"
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« Répondre #16 le: 11 Octobre 2012 à 11:01:07 »

Oniria sentait des gens autour d'elle. Elle ne savait si c'était son délire ou la réalité. Mais elle sentait de l'amitié, de l'amour, l'envelopper comme un cocon. Elle eut un sursaut dans ses songes, ouvrit les yeux un instant sur le monde réel...

"Mes bébés?"
Sa première pensée fut pour eux.
Elle ne les sentait plus bouger dans son ventre. Elle eut un instant de panique.


"YodaX?
Ariane?
Kamilia?"

D'un regard elle embrassa la scène autour d'elle. Avisa la jeune mizue penchée sur elle...

"Oriana?"

D'un coup elle s'apaisa.
"Ma soeur, tu es là...Tu es venue me protéger, merci."

Elle retomba dans ses songes, heureuse que sa soeur soit venue à son chevet, certaine que ses bébés seraient sauvés...
« Dernière édition: 11 Octobre 2012 à 11:09:54 par Oniria » Journalisée
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« Répondre #17 le: 12 Octobre 2012 à 20:37:22 »

Cela faisait déjà plusieurs heures qu’Oniria avait ingurgité la potion que je lui avais concoctée…
Plusieurs heures qu’elle s’agitait, en proie à la fièvre, revivant ses souvenirs, ses cauchemars, ses joies et ses peines…
Je portais Oniria à l’abri, non sans l’aide de ma magie, à l’intérieur de la petite cabane de la vielle femme qui avait aidé lors de l’accouchement… Elle m’avait gentiment proposé sa maison, dégageant à Oniria la place la plus proche du feu, et en me mettant des les mains en marmonnant une véritable montagne de fromage et de pain…
C’est là que débuta une longue discussion entre cette femme et moi, entrecoupé par les délires d’Oniria qui se mettait à hurler de rage, à pleurer ou a rire…
C’était une dame bien plus âgée que ce que l’on pouvait pensée, et en même temps une femme sans âge… Elle avait connu bien des choses, et d’autre encore, en parcourant les mondes, les temps et les histoires, se mêlant à celle de Sistearth de temps à autre…
Elle ne se définissait pas, n’appartenait à aucun peuple. Dans chacune des villes elle possédait une bâtisse ou s’abriter. Mais elle ne voyageait plus… Quand je lui demandais pourquoi elle conservait ces cabanes alors qu’elle ne s’y rendait pas, elle se contenta de me sourire et de me dire que je comprendrais, quand Oniria se réveillerait…
Le temps passait, L’aube se leva…
Et nous parlions toujours….
Je lui parlais de ma vie, de mon enfance, de mon amour, de mes doutes, de ma famille… Je crois qu’a un moment, je m’assoupie dans mon discours… Je ne me rappelle que d’avoir entendu une jolie voie, jeune, mélodieuse, ainsi qu’une multitude de visages de femmes, et aucun en même temps…  Chaque fois que je captais les traits de la femme en face de moi, ils changeaient, révélant une tout autre dame, qui pourtant n’avait pas changée… Ce songe étrange s’acheva sur le visage de la vieille dame qui nous avaient accueillis, Oniria et moi, et c’est avec des pensées tout justes insaisissables que je m’éveillais…

La dame n’était plus là. Je m’approchais d’Oniria qui semblait plus apaisée que jamais depuis son accouchement. Quand je posai ma main sur son front pour prendre sa température, elle se réveilla, balbutiant quelques mots dont je ne reconnu que celui de YodaX, son époux, et le miens, et se rendormis aussi vite… Je restais quelques instants suspendus au dessus d’elle, absorbant le choc… Elle s’était réveillée. Brièvement, mais elle c’était réveillée… Elle allait donc survivre… Je n’avais pas tuée l’épouse de YodaX… Elle vivrait.
Dans un élan de joie, je sortie dans les rues de Mircalensil, hélant les passant, relayant la nouvelle, hurlant à la lune, remerciant tout les Dieux que je connaissaient, sautillant jusqu'à ce que je me retrouve de nouveau devant la cabane de la vieille femme, épuisée… 
Je pense aujourd’hui pouvoir dire que toutes les personnes que je croisais ce soir là me prirent pour une folle, cependant, je n’en ai cure. Je sais aujourd’hui que cette effusion de joie était nécessaire…
Retournant dans la cabane, je n’y trouvais toujours pas la vieille dame… Ni aucune de ses affaires pourtant présentes la veille… Comme si elle  n’avait jamais été là… J’eu tord alors de ne pas m’en préoccupé, toute absorbée que j’étais par le soulagement de savoir qu’Oniria vivrait…
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« Répondre #18 le: 12 Octobre 2012 à 20:38:50 »

Plus tard dans la soirée, je retrouvais la jeune femme qui gardait les enfants de YodaX et d’Oniria et les récupéraient…  Je les plaçais sur de gros coussins près de leur mère et du feu, et je m’occupais d’eux du mieux que je le pu…  Je constatais d’ailleurs qu’à chaque cri qu’ils poussaient,  Oniria tressaillait, comme attirée vers eux depuis ses songes…
Je les plaçais donc sur elle lorsque ses délires le permettaient, et je les regardais s’endormir avec les battements de cœur de leur mère…
Je m’occupais aussi de la mère, lui faisant boire de l’eau régulièrement pour éviter la déshydratation, la lavant afin d’éliminer la sueur, lui broyant des plantes afin de calmer sa faim, la redressant, la bougeant de temps à autre afin d’éviter tout risque s’escarres.  Chaque moments que je ne passait pas à m’occuper d’eux, je le passait à entretenir la maison, la chaleur, le feux, à couper du bois, préparer de quoi nourrir les enfants qui ne pouvaient pas boire au sein de leur mère, ou encore en écrivant des lettres que je n’envoyais pas…

Beaucoup furent pour Temudjin, mon Tendre, mais je n’osais pas les lui envoyer…. Dans la plupart, je parlais de mon désir d’avoir des enfants, de fonder une famille, de construire une cabane ou nous ne serions que Nous… Je parlais de mes rêves de jeunes filles qui peut être ne se réaliseraient jamais et qu’il me semblait pourtant avoir oublié depuis longtemps…. Les jumeaux m’avaient fait aimer la vie de nouveau. Ces petits êtres qui ne réclamaient que de l’amour, j’en avais à leur donner… Pendant longtemps j’en avait accumulé, ne le léguant à personne, et aujourd’hui, depuis que j’avais rencontré Temudjin, je voulais que cela change… Je voulais pouvoir en faire profiter quelqu’un, quelqu’un qui serait issu de Nous…
Je regardais mon ventre… Je ne savais pas si cela était possible… Il y avait longtemps de cela, alors que je commençais à devenir une femme et que je ne contrôlais pas encore l’emprise que Krali avait sur moi, mes pas m’ont guidé vers le Manoir de Murnau… Je pense que ce jour là, Soraya devait regarder ailleurs, car je ne reçu jamais d’aide…
Je descendais les marches du vieux Manoir,  sans but précis, j’errais dans les couloirs de la vieille bâtisse, appréciant la fraicheur et l’ombre… Me perdant dans les méandres, j’aperçue une silhouette furtivement, qui disparu aussitôt, suivit d’une deuxième… Je savais que les lieux étaient le repère de Xnay et de ses vampires, et que ces derniers et mon peuple avaient constitués une alliance. Je fis l’erreur de ne pas m’inquiéter… Les deux vampires s’approchèrent de moi, élégants, et m’interpellèrent… Vantant la grâce de mes courbes, la finesse de mes traits, la pâleur de ma peau, la finesse de cette dernière, mes taches de rousseurs…. Je ne sais plus comment, mais ils en vinrent à s’approcher, caressant du bout des doigts la courbe de mon cou. J’étais terrorisée mais quelque chose m’empêchait de bouger, de m’enfuir, j’étais paralysée face à eux dans cette antre noire… Ce n’était pas les vampires de Xnay, je l’avais alors compris…  Mon esprit était prisonnier d’un corps qui ne répondait plus, qui était ensorcelé… Tout d’abord ils se nourrirent, perçant ma peau à de nombreux endroits,  d’abord au cou, puis au poignet, et enfin au niveau de l’aorte, sur la pliure de l’aine…
Ils ne laissèrent que le minimum pour que je vive. Puis ils commencèrent à jouer… L’un des deux possédait des ongles très longs et affutés, aussi tranchants que des lames, et il les fit courir sur mon corps, traçant des sillons sanglants sur ma peau blême… Il m’écorcha les reins, ce qui laissa une vilaine cicatrice de la taille jusqu'à mes fesses, puis, lorsque cela n’a plus suffit à attiser sa soif, ils entreprirent de m’ouvrir de gauche à droite, entaillant mon ventre un peu en dessous du nombril. Ils fouillèrent longtemps en moi, lapant le sang  sur leurs doigts, et partirent, me laissant pour morte….
Quand le sort me retenant se dissipa enfin, je voulu mourir… Mais c’est à ce moment là que Soraya du reporter son attention sur moi et qu’elle souffrit de miséricorde… Je n’atteignis jamais le couteau que je gardais toujours sur moi et sombrait dans l’inconscience…
C’est une mage dont j’ai oublié le nom que me sauva ce jour là, alertée par des cris que je ne me rappelle pas d’avoir poussés… Elle referma mes plaies, pansa le gros de mes blessures, et m’écouta quand je lui racontais ce qu’ils m’avaient fait… Elle m’appris alors qu’il avaient commis a ma féminité de gros dégâts, dont elle ne connaissaient pas encore les conséquences… Elle doutait qu’un jour je puisse donner la vie… Mais à l’époque, je crois que cela m’était égal… Aujourd’hui, j’ai peur, et chaque fois que je me déshabille et que je vois cette cicatrice qui me traverse de gauche à droite, je pense à Temudjin… Je ne lui ai jamais raconté ce qui c’était passé, et il ne sait rien ni de mes désirs de fonder une famille, ni de ma potentiel incapacité à réaliser ce rêve…  Je n’ai jamais trop su comme il considérerait la question… Et je pense pouvoir avouer aujourd’hui que la réponse me terrorise…

Un hurlement m’arracha de mes songes, la petite d’Oniria venait de se réveiller et réclamait de quoi manger… Je repartis à mes obligations de Nourrice provisoire, écartant de mes pensées tout ce qui n’avaient pas de rapport avec cette petite et son frère…
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« Répondre #19 le: 12 Octobre 2012 à 21:13:15 »

Oniria était repartie loin, bien loin, dans les étendues bleues du royaume mizu. Cux, son frère. Leur rencontre, la naissance de leur amitié. Et dire qu'il l'avait d'abord courtisée !
Oniria se sentait enveloppée d'amour et ses songes se firent doux...



Cux ouvrit la porte à Nerwen qui passa devant lui. Ils entamèrent une lente marche. Cux commença alors à s'exprimer:

Nerwen, depuis que je t'ai rencontrée, les idées et les sentiments se bousculent en moi. Je ne vais pas t'envahir d'un long discours rébarbatif.

Il prit alors la main de Nerwen et attendit sa réaction avant de continuer à parler

Nerwen était terriblement gênée et ne savait que répondre à Cux.

Ecoute, Cux, je te trouve très sympathique, mais je ne suis pas sûre de pouvoir répondre à tes attentes.

Les deux tourtereaux ne remarquèrent pas le fin nuage de fumée qui s'éleva de la cheminée.. Pourtant il n'y avait encore aucun feu!
C'est alors qu'en acrobate confirmé, Haribo,, avec un de ses sourires niais sortit prestement de la cheminée sans se faire remarquer pour écouter la parlote.


Cux redoutait de perdre l'amitié de Nerwen

Nerwen, je n'ai aucune attente envers toi. Tout ce que tu pourras me donner sera un bonheur. Tu veux en rester là? Je ne te pousserai pas. Parle et j'accomplis.

Cux tenait encore la main de Nerwen. En réalité elle ne s'était pas débattue. Etait-ce un bon signe?

Nerwen se détendit un peu. Cux était vraiment un homme d'honneur. Elle craignait de le blesser, mais il devait savoir la vérité. Inspirant profondément, elle se lança, en le regardant droit dans les yeux.

Je ne sais pas si tu te rappelle la réponse que j'ai faite à Miyu dans la taverne, lorsqu'elle m'a demandé si j'étais mariée. Je lui ai dit que j'attendais l'arrivée de mon âme soeur dans notre royaume. Cela ne signifiait pas que j'espérais rencontrer quelqu'un, mais bel et bien que j'attendais que mon promis me rejoigne. Il est arrivé il y a peu dans notre royaume. Nous devons nous marier prochainement.
Mais je dois te dire que j'ai été très heureuse de te rencontrer, et j'espère sincèrement que tu accepteras mon amitié.

Nerwen, en regardant Cux, eut soudain un choc. Elle comprit enfin qui ce noble chevalier lui rappelait, et pourquoi elle l'avait d'emblée trouvé très sympathique. En le regardant, un autre visage se superposait au sien. Celui de son frère. Un flot de souvenirs lui revint en mémoire et elle vacilla...
Un jour maudit, une maison en flamme, des hurlements... Et son frère qui criait: "sauve toi petite perle! cours!" Et elle désemparée, qui pleurait: "et toi?" "Ne t'en fais pas pour moi! Je saurai me défendre. Je suis ton grand frère oui ou non? Allez, vite, va-t-en!" Elle avait obéi, la mort dans l'âme, et couru à perdre haleine, aveuglée par les larmes. Elle n'avait jamais revu son frère. Il était mort pour elle et elle n'avait rien pu faire. Il aurai eu 29 ans... A peu prés l'âge de Cux, à première vue.
Machinalement elle avait lâché la main de Cux et ses doigts s'étaient refermé sur le pendentif orné de perles qui ornait son cou. Le dernier présent de son frère... Auquel se superposait à présent le cadeau de Cux.
Elle tenta de se reprendre, et s'adressa à nouveau à Cux.


Je garderais précieusement ton cadeau en gage de cette amitié, ajouta-t-elle en essayant de sourire malgré les larmes qui menaçaient.

Cux se rendait compte de ce que représentait son frère pour Nerwen. Si bien qu'il la prit dans ses bras pour la réconforter. Il savait à présent que Nerwen allait rester son amie. Peut-être était-ce mieux ainsi. Les amis, c'est pour la vie tandis qu'une épouse...

Lâche-toi, ne retiens pas tes larmes. Tu as besoin de pleurer. Ta peine va ainsi s'évacuer. Il faut que tu sois émotionnellement libre pour pouvoir te marier.

Cux laissa Nerwen pleurer.
Haribo dépité de la scène qui se déroulait entre la madeleine et l'amoureux refoulé hurla un grand "PEUH! C'EST NAZE!" avant de replonger dans la cheminée

Nerwen laissa libre court à son chagrin pour la première fois depuis très longtemps. Les larmes coulaient sur ses joues et tombaient en pluie sur l'épaule réconfortante de Cux. Lorsque ses larmes se tarirent, elle se sentit beaucoup mieux, libérée du poids trop lourd des années. Elle n'avait même pas honte de cet instant de faiblesse, elle qui avait pourtant passé tant d'années à chasser la faiblesse de son coeur. Elle se dégagea de l'étreinte de Cux et lui sourit, rassérénée, tout en séchant ses larmes dans un pan de sa robe de mage.

Merci beaucoup de ta compréhension Cux. Je n'avais pas pleuré depuis si longtemps que j'en avais oublié à quel point ça pouvait faire du bien. Je crois que notre amitié durera très longtemps...

Elle sentait qu'un lien très fort les unissait à présent.
Elle entendit soudain la voix du lapin blanc, et son cri de déception la fit éclater de rire. Sa bonne humeur reprenant le dessus, elle ironisa


Je crois que ce petit voyeur de Lapin n'a pas eu le spectacle qu'il attendait!
Le pauvre, après s'être donné tant de mal pour nous espionner!

Cux se mit à rire aussi. Décidément les manières de ce personnage étaient vraiment inhabituelles. Il regarda Nerwen sécher ses larmes.

Je crois en effet que même si nous ne marierons jamais, nous sommes unis pour toujours. Rentrons maintenant...

Cux prit Nerwen par l'épaule et rebroussa chemin en direction de la taverne. Juste avant d'entrer il se dit: "Nom di djoum! Il faudra que j'aille voir ce que veut dire rassérénée dans l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert".
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