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Archives / Bugs Corrigés / Re : bugs sur les quêtes
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le: 16 Janvier 2014 à 14:29:13
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J'ai également un problème pour ces deux quêtes : Effroi ne me parle plus alors que Carence m'a dit d'y aller directement (et ne me dit plus rien) Et Après avoir initialiser la quête sur Alizéa, aucun PNJ ne me parle, ni elle bien entendu... (comparer avec d'autres joueurs aussi, et vraiment aucun de ceux qu'ils ont vu ne m'adressent la parole...)
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Forum Général / Général / Re : Event: Diplomatie
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le: 21 Octobre 2013 à 09:59:32
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Bonjour ! Je retrouve plus le topic initial de l'event des djinn de haine, mais je suis en train de faire, pour les enfants d'un très bon ami, une chasse au trésor sur le thème du Maitre du Chaos, les djinns toussa toussa quoi... En version simplifié bien entendu, mais j'aurais voulu savoir s'il etait possible qu'on m'envoi l'image des djinn de la haine? Ou a defaut celle des djinns du chaos, mais ils étaient moins agréssif Par ailleur, et si je peux abuser un peu, serait-il possible de m'agrandir cette image pour que je puisse l'imprimer en graaaaaaand sans voir qu'un pixel fait 10cm sur 10, ce serai vraiment génial... Et pour finir, j'en aurai besoin vraiment vraiment trèèèèèèèès vite !! (genre demain ?) =D Merci par avance à ceux qui seront en mesure de répondre à mes multiples requette PS: si souhaité, je posterais en RP ma chasse quand elle sera fini, avec la petite histoire du pourquoi du comment j'en ai fait une.. Ainsi que les différents objets crées pour l’événement... PPS: adresse mail : charlottemennetrey@hotmail.fr
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Forum Général / Général / Re : Suggestions de distinctions
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le: 10 Septembre 2013 à 13:21:26
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Justement dans l'assassin royal, le-dit assassin fini par tuer son "propre" roi (bien qu'il y ait eut une passation de pouvoir).
Que non !!! Ce n'est pas lui qui l'a tué !! Mais les supot de l'usurpateur !! La batard etait seulement au mauvais endroit au mauvais moment !! Disdonc !!!!!
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Forum Roleplay / Roleplay Libre / Re : La miséricorde de L'amour
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le: 25 Juillet 2013 à 18:09:13
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Le sommeil me vola les trois premiers jours de vie de mon fils… Lorsqu’enfin je m’éveillais, je fus étonné de constater que la sage femme se trouvait toujours à mon chevet, épaulée d’une mage vouée à Zapalane… L’angoisse m’étreignit, qu’était-il arrivé à Elijah ? Les trois semaines d’avance avaient-elles eu un impact sur mon fils ? Mon corps traitre avait-il détruit sa seule raison d’être ? Je pris conscience de mes sanglots lorsque la sage femme les sécha à l’aide de son mouchoir…
- Calmez-vous… Calmez-vous… Sa voix était douce et se voulait apaisante… Votre fils va bien, il est avec son père dehors… L’accouchement à été long et difficile, et il y a eu de nombreuses difficultés que vous avez toutes surmontées… Elijah est en parfaite santé, c’est un enfant vif et qui donne l’impression d’avoir vécu déjà mille ans… Ce sera certainement un sorcier très puissant…
La mage interrompit la sage femme
- Par pitié Madame, cessez de parler ! Ne voyez vous pas qu’Oriana ne souhaite que voir son fils et s’assurer elle-même de sa bonne santé ? Allez plutôt cherchez son père… Les autres choses pourront attendre…
Je sourie à la mage, reconnaissante… Elle me tendit une gourde d’eau en me mettant en garde de boire doucement. Le liquide frais brula ma gorge encore à vif… J’essayai de parler, mais seul un gargouillis rauque parvint à franchir mes lèvres… La mage repris
- Rassurez-vous, vous retrouverez la voix… Laissez seulement le temps au temps…
Des voix interrompirent ses paroles… Temudjin arrivait vers moi… Son regard aveugle était fixé sur une petite bouille enroulée dans une couverture… Sa tête reposait sur le bras de mon époux… Le tableau était magnifique… Les deux amours de ma vie réunis… Je les regardais approchés, sentant les larmes de bonheur nimber mes joues. C’est avec tendresse que Temudjin s’assis à me chevet, déposa un doux baiser sur mes lèvres et me présenta mon fils… Doucement, il me tendi le fruit de notre amour, le découvrant légèrement de sa couverture… Je restais interdite.
Je détaillais mon fils, Elijah, prise au dépourvu… C’était un enfant magnifique… Des pieds amoureusement beaux, dont je comptais les orteils un a uns, savourant la douceur de sa peau et les gazouillis dont il félicitait mes caresses… Ses petites jambes étaient potelés et s’agitait doucement dans une tentative de marche. Ses petites fesses étaient rondes et rebondies, et je songeais intérieurement qu’il tenait de son père… Son nombril n’était pas encore parfaitement dessiné, les vestiges du cordon ombilical étant encore en place. Je déposais des baisers le long de son ventre jusque dans son petit cou. Ses mains agrippèrent mes cheveux, et c’est avec douceur que je me libérai… De petits ongles pointaient sur des doigts longs et fin, qui étaient bien au nombre de cinq par main… Mon fils avait hérité de ma blondeur, et de légères boucles folles voletaient déjà sur le sommet de sa tête… De petites oreilles sur lesquels j’envisageai de fixer un clou en or par la suite encadraient l’ovale de son visage… Son visage…
Deux billes d’un violet profond scrutaient mes yeux… En dessous de la dentelle de ses cils sombres, mon fils avait des yeux d’une couleur impossible… Tout une gamme de violet de décrivait dans ses yeux, partant du plus clair au contour de sa pupille, aux plus foncé à la lisière de son iris… Je détaillais cette extravagance de la nature… Temudjin me regarda d’un œil attentif, près à réagir à la moindre manifestation de stress… Je lui souris, souhaitant lui dire tant de choses alors que ma voix ne le permettait pas… Notre fils était magnifique… Etrange, mais magnifique. Nous avions conçu avec l’aide des Dieux la plus belle chose que l’amour puisse produire…
A regret, je le laissais récupéré notre fils alors que la Mage revenais accompagner de la sage femme… Instantanément, je senti la tension monter dans la pièce et l’inquiétude me gagner… Mon Epoux c’était renfermer sur lui-même, et les visages en face de moi était grave… Je coassais :
- Que ce passe t-il… ?
La mage s’assis doucement sur le lit et pris ma main… C’est d’une voix douce et pleine de compassion qu’elle dit :
- Concentrez-vous sur votre corps… Que ressentez vous… ?
J’obéissais à sa demande et la panique grandit en moi… Je commençais à m’agiter, et des sanglots prirent naissance dans ma gorge blessée… Aucunes sensations, rien, ne me parvenait en dessous du nombril… Je me redressais dans le lit, tentais de bouger mes membres inférieurs, en vain. Des couinements trouvèrent une ouverture d’où s’échapper par mes lèvres… Temudjin refusait de croiser mon regard… La tête baissée, ses yeux aveugles fixaient les lames du plancher… Je touchais mes jambes, et seules les sensations provenant de mes doigts me parvinrent… J’hurlais intérieurement, et ne cessais de palper mes jambes frénétiquement… Des larmes coulaient sur mes joues et de la sueur goutais sur les draps… Ce n’est qu’une fois que mes deux mains furent plaquées contre le matelas par la sage femme et la mage que je me rendis compte qu’elle me sommait au calme… Je continuais à sangloter furieusement, ma respiration était sifflante et saccadé, les battements de mon cœur, frénétique…
- Allez cherchez un baquet d’eau fraiche. La voix de la mage était ferme et s’adressait à la sage femme qui s’exécuta. Oriana, il faut que vous vous calmiez. Comme je vous l’ai dis, il y a eu des difficultés lors de l’accouchement, qui n’ont en rien souffert à votre fils, mais dont vous avez payé le prix…
La sage femme revint avec le petit seau d’eau fraiche. Elle y plongea un linge humide qu’elle me tendit afin de me rafraichir… J’essuyais les larmes et la sueur. Tentait de puiser le calme dans la fraicheur de l’eau… Je refis mes exercices d’apprentissage de la magie… Un… Deux… Mes respirations se régularisaient… Trois… Quatre… Toute la tension s’évacuait doucement… A six, je rendis le linge à la sage femme et me préparait à la discussion…
- Comme disait ma collègue, commença la sage femme, il y a eu quelques complications… Votre époux m’avait expliqué sur le trajet les… sévices que vous aviez subis il y a quelques années, et le don que vous ont fait Nali et Yohula… Il se trouve que les cicatrices qu’on engendrés cette mésaventure ont endommagés de manière irrémédiable votre pouvoir de donner la vie naturellement… Cela à notamment empêcher à votre corps de s’ouvrir afin de donner la vie… Lors de la naissance d’Elijah, la nature à repris ses droits et les dons des Dieux n’ont pas été suffisant… Et… Il se trouve que…
La voix de la sage femme était trouble et elle bredouillait légèrement, comme en proie à un grand stress… La Mage repris face à la faiblesse de la sage femme :
- Il se trouve que les os de votre intimité ne se sont pas développé au même rythme que votre ventre de femme enceinte… C’est la raison pour laquelle la douleur as été si intense… Pour que le petit vois le jour… vos os ont du se briser pour libérer l’accès… Vous ne sentez plus vos jambes parce que nous avons anesthésié tout le bas de votre corps… Lorsque le sédatif ne fera plus effet, la douleur reviendra…
La main de mon époux trouva la mienne… Et c’est la douleur et la culpabilité qui se peignit sur ses traits…
- Cependant, ce n’est pas tout, repris la première… Les os n’ont pas été les seuls à se rebeller contre la naissance… C’est toute votre intimité qui à souffert plus que de nature…
Je coupais la parole aux deux femmes d’un geste… Déglutissant afin d’apaisée ma gorge a vif je demandais : - Soyez claires Mesdames. Venez-en au but, je savais qu’il y aurait… [une quinte de toux tinté de rouge s’échappa de mes lèvres] … des difficultés lors de l’accouchement… Quels ont été les dégâts… ?
- Les os de votre pubis ont été brisés, et l’intérieur de votre intimité à été ravagé. Nous ne pouvons pas en dire plus sur le moment.
J’absorbais les paroles et le choc. Je ne savais pas quels étaient les conséquences de ces mots… La mage repris :
- Mes soins et mes sorts n’ont eu aucun effet sur le processus de guérison… Seule la douleur a été atténuée. Par ailleurs, il reste une chose dont nous devons vous parlez, mais qui n’a qu’une moindre importance…
Les deux femmes échangèrent un regard…
- Lorsqu’Elijah a poussé son premier cris, il y eu une sorte de lumière violette qui as illuminé la pièce… Elle est arrivée de nulle part et c’est mué en une sorte de rayon serré qui est allé se terminer dans les yeux de votre fils… Je pense que c’est de là qu’il a tiré son regard mauve… Bref. Lorsque nous l’avons retourné pour le fessé, nous avons vu qu’il avait une sorte de tatouage dans le dos, qui as disparu rapidement…
Je regardais les deux dames avec les yeux aussi arrondis qu’il était humainement possible de faire… J’avais entraperçu la lumière avant de sombrer dans l’inconscience mais cette histoire de tatouage invisible me paraissait fortement étrange. Face à mon air ahuri, la sage femme sourie et repris la main de la conversation.
- Croyez nous, nous avons évoqué la scène mille fois avant d’être certaine que nous n’avions pas rêvé… Par ailleurs, Lorsque son Père a pris Elijah dans ses bras, il y eu comme une petite décharge de magie de la part de votre fils, et la marque a réapparu…
- A quoi ressemble t-elle… ?
- Je pense… Les deux femmes se concertèrent de nouveau du regard…
- Notre fils porte sur le dos un dragon mon Aimée. La voix de Temudjin avait tonné et coupai à nos bavardage de femmes. Une sorte de dragon enroulé dont les deux ailes arrivent au niveau des flans et jusqu’aux omoplates… Il accompagnait ses paroles en dessinant du bout des doigts le motif sur le dos de notre fils.
Je regardais mon époux d’un air incrédule.
- Comment as-tu pu voir cela ?
- La lumière m’a puissamment éblouie et m’a pendant quelques heures, rendu la vue… Par ailleurs, je ressens les choses, presque comme si je les voyais…
Je ne savais quoi dire face à cela… Aussi, je posais ma main sur sa joue en quête de tendresse et de réconfort… Les émotions des derniers jours avaient été intenses et nous étions tous deux fatigués… Au bonheur de découvrir notre fils se mêlais la peur de l’inconnu, de l’élever, de savoir si nous saurions être de bon parents… Le père de mon fils s’allongea près de moi, de manière à pouvoir m’enlacer en même temps que notre fils qui dormait paisiblement dans mon giron…
Je crois que je m’endormis moi aussi, bercé par le souffle des deux hommes de ma vie… Lorsque je me réveillais, la douleur de l’accouchement se révéla à ma conscience. Je maudis mon corps et mon passé, je jurais la mort des deux vampires une nouvelle fois et je priais Zapalane de mettre fin à mon supplice…
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Forum Roleplay / Roleplay Libre / Re : La miséricorde de L'amour
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le: 25 Juillet 2013 à 18:05:17
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Des yeux bleus surgirent dans mon champ de vision. Le regard était compatissant mais dur… Ils s’accrochaient aux miens et m’imposait un rythme… Un, deux… Trois… Maintenant ! La contraction fit s’écarquiller mes yeux alors que je prenais la mesure de ce qu’il se passait… Elijah… Mon fils, notre fils allait voir le jour… J’eu alors l’impression d’émerger d’un rêve. La brume rouge fini de s’envoler et tout me paru clair en quelques instants… Je serrais les dents et poussait aussi fort que je le pu… La contraction se calma et j’inspirai avidement de l’air… Je sentais mon corps se brisé sous l’effort et la douleur, mais je tiendrais bon…. Une nouvelle contraction balaya mes pensées…
- POUSSEZ ! La voix était sans appel… je m’exécutais…
Ce manège dura ce qui me sembla être des heures… De temps à autre, Temudjin essuyait la sueur qui me brulait les yeux, lançait un souffle d’Ereziel pour sécher mes larmes, et baisai ma main pour apaiser mon âme… La sage femme du me sortir de l’inconscience par deux fois encore… Le soir était maintenant arrivé… Le soleil se couchait sur la fenêtre de notre petite chambre… J’avais épuisé mes dernières forces et plus encore… Mon corps avait repoussé chaque fois ses limites mais n’en pouvais plus… Je sentais que la libération était proche…
- On n’y est presque, on n’y est presque… La litanie de la sage femme servait aussi bien pour elle que pour moi… Encore une dernière fois…Un dernier effort…
Ma réaction ne dut par être à la hauteur de ses espérances car c’est d’une voix forte qu’elle se mit à crier :
- Encore une fois ! Poussez ! Elle me gifla…
Je poussais en y mettant ma vie et ma passion, hurlant de douleur, de rage et de fatigue alors qu’une lumière violette nimbait la pièce… Tout mon être se rebella, mon corps se vrilla, et j’eu le temps d’entendre le premier cri d’Elijah avant de sombrer dans l’inconscience…
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Forum Roleplay / Roleplay Libre / Re : La miséricorde de L'amour
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le: 25 Juillet 2013 à 18:04:26
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J’eu l’impression de mourir mille fois, de sentir mon corps se disloquer milles fois de plus, d’éprouver la brisure de tout mes os un a un a de nombreuses reprises et enfin de revivre ca encore et encore… Les larmes avaient cessé de ruisseler sur mes joues… Mes yeux étaient rouges et gonflés, mon front était poisseux d’une sueur acre, ma gorge était irrité et emplissait ma bouche d’un gout de sang terrible tandis que mes cris ne s’exprimaient plus qu’en couinement inaudible… Mes cordes vocales semblaient réduite au silence tant elles avaient accepté la vibration de ma douleur…
L’enfantement était la chose la plus belle au monde, malgré la douleur m’avait-on dit… Des femmes vieilles comme le monde m’avaient raconté la souffrance, m’avaient transmis le savoir dont devait disposer une femme sur le point de donner la vie… Je me rappelais de la souffrance d’Oniria, rapidement achevé par la césarienne, mais présente quand même… Cependant, je ne retrouvais dans ces récits, rien qui ne représenta qu’un dixième de la souffrance que j’éprouvais… Je sentais que quelque chose n’allait pas… Mon Epoux n’était toujours pas revenu… Les contractions se rapprochaient de plus en plus… Le travail avait commencé… Un nouveau spasme déferla en moi… Je griffais le matelas…
Des pas se rapprochaient, dans l’entrée peut être ? Ou bien dehors… ? Une main fraiche sur mon front… Mes yeux étaient ouverts mais je n’y voyais qu’en nuances de rouge… Mon cerveau cognait contre ma boite crânienne et tentait de s’échapper coute que coute… Les sons étaient assourdis et assourdissant à la fois, et je ne cessais de m’agiter sur mon lit en tentant d’absorber la douleur… Des voix étaient près de moi… Je distinguais l’aura de Temudjin dans mon brouillard sanglant, la force de son amour se déployait comme une ancre autour de moi… Il y avait quelqu’un d’autre, mais je ne saurai dire qui… Une femme, certainement une sage femme… Elle étouffa un cri en relevant la couverture qui cachait mon intimité… Une odeur entêtante de sang traversa ma demi-inconscience…
Mon cœur résonnait dans chacune des cellules situées au dessus de mon bassin, mais seule la douleur subsistait en deçà… J’eu l’impression de m’assoupir dans un sommeil paisible lorsque je senti Temudjin me secouer… Il hurlait quelque chose que je ne compris pas, sans cesser de m’ébranler… J’étais si fatiguée… le sommeil me happa de nouveau et cette fois si, c’est une voix stridente et féminine qui me ramena à la conscience et a ma douleur… Elle me gifla si fort que mes yeux s’emplirent de nouveau de larmes … Ajouter à la contraction qui me saisie brutalement, la douleur me maintins éveillé et la brume qui encerclait mes perceptions s’égailla… La voix de la femme me sommait de m’apaisée, de respirer longuement… J’obéis sans même y pensée… Temudjin tenait ma main dans la sienne, son aura était brouillée par l’inquiétude…
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Forum Roleplay / Roleplay Libre / Re : La miséricorde de L'amour
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le: 14 Juillet 2013 à 18:29:32
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Flammeran s’imposait maintenant à nous… Cela faisait une quinze jours que je ne me levais plus, trop affaiblie par Elijha, qui était décidé à marteler mon ventre jusqu'à l’accouchement… Les contractions étaient fortes et fréquentes, sans pour autant que mon corps déclenche la délivrance…
Mon terme s’achevait la première semaine d’Hateran… Temudjin était au petit soin avec moi, gérant aussi bien mes sautes d’humeurs que mes crises de larmes… Chaque mouvement d’Elijha m’arrachait un cri de douleur… La sueur coulait sur mon front, nous étions le seperyan 14 de Flammeran… Elijha se débattait en mon ventre, et je hurlais de douleur et de désespoir… Jamais la douleur n’avait été si vive et si soutenue, les contractions aussi puissante… J’avais dépassé le stade ou l’inconscience peut libérer, j’avais littéralement l’impression d’être déchirer de l’intérieur…
Lorsqu’un liquide chaud se rependit entre mes cuisses, j’eu d’abord la peur honteuse de n’avoir su retenir mes sphincters… Puis l’horreur en repensant au sang qui maculait mon sol et qui l’a indélébilement taché… Ce n’est qu’en avisant le saisissement de mon Epoux que je compris que la poche des eaux c’était rompu, et que le travail avait commencé… Saisie d’épouvante, je comptais les semaines… Il en manquait trois avant que ma grossesse arrive à son terme… Trois semaines. Ce n’était pas grand choses… Rassérénée par cette délivrance, je me détendis et ressenti un calme saisissant… J’attrapais mon Epoux par le menton et lui transmis autant de calme qu’il m’était possible…
Il est temps… Elijha à décider qu’il verrait le jour maintenant… Il va falloir trouver de l’aide mon Amour… Mon corps n’est pas fait pour donner la vie, et l’accouchement va être difficile…
Je serrais les dents pour ne pas hurler sous le coup d’une contraction et repris…
Dépêche toi et revient vite…
C’est de la détermination que je lu sur le visage de mon Mari lorsqu’il quitta notre demeure en trombe… Et c’est d’un hurlement terrible que je l’encourageai à faire vite…
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Forum Roleplay / Roleplay Libre / Re : La miséricorde de L'amour
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le: 14 Juillet 2013 à 18:28:42
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Nous émergeâmes quelques heures plus tard ce jour là, et la lettre d’Oniria me revint à la conscience. Je décachetais le pli et parcouru la missive. J’étais navré de lire le départ d’Oniria, la séparation d’avec ses enfants… Je reposais la lettre et me jurais d’y répondre plus tard… Je me retournais et cherchait mon Epoux, mais ne le vit nulle part dans la petite maison. Je sortis… Le sorcier était presque nu dans le ruisseau, occupé à se rincer des émotions de la journée… Je le rejoignis sans un bruit et me déshabillait près de lui… Ma robe de sorcière ne tombait plus toute seule lorsque je retirais les manches… Mon ventre en bloquait la descente, et je devais gesticuler en tous sens pour m’en débarrasser… Je béni malgré moi les dieux que Temudjin soit aveugle… Je me rapprochait de l’homme que j’aimais et l’entourai de mon amour..
- Je suis heureuse de te voir… Heureuse de te sentir auprès de moi dans ces derniers mois avant d’être trois… Tu m’as manqué mon époux… Et j’ai crains de ne devoir élever notre fils seule… - Elijha… - Pardon ? - Elijha, j’ai rêvé plusieurs fois de notre fils… Et c’est ce prénom qui c’est imposé à moi… Qu’en penses-tu… ?
Temudjin n’eu jamais d’autre réponse qu’un long baisé… C’est lorsque mes mains parcoururent sont corps moitié nu que je découvris de nouvelles cicatrices sur mon sorcier… Je suivais le tracer d’une qui le marquait sur le flan, et d’une autre encore, qui courait le long de sa fesse gauche… J’entrepris de baiser chaque centimètre carré de sa peau, lorsque j’entendis un grognement qu’il n’avait rien à voir avec la douleur et que ses mains s’appropriaient mes seins... C’est avec douceur que je le repoussais… Nous avons failli perdre Elijha aujourd’hui… Je ne suis pas certaine qu’il soit judicieux de fêter nos retrouvailles ainsi… J’appuyais cette déclaration par un baisé furtif et je sortie de l’eau en riant, accompagné cette fois ci par un grognement qui était entièrement du à une frustration tout juste contenue…
Les jours se suivirent ainsi paisiblement, nous nettoyâmes le sang qui avait imbibé mon sol, et les semaines défilèrent dans une douce harmonie… Mes douleurs s’étaient progressivement apaisées, de même que mon fils, qui réagissait favorablement à la présence de son père.
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Forum Roleplay / Roleplay Libre / Re : La miséricorde de L'amour
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le: 14 Juillet 2013 à 18:27:56
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Un jour s’était écoulé avant que je ne me réveille… J’étais toujours étendu sur le sol froid de ma demeure, recroquevillé sur moi-même. Je frissonnais autant de douleur que de froid. Dans un gémissement, je me redressais, prenant appuis sur l’assise de ma chaise de bureau… Mes jambes étaient faibles, et c’est avec difficulté que je rejoignis ma couche… Je sombrais aussitôt dans l’inconscience… C’est Edwige, la chouette d’Oniria qui me réveilla cette fois ci, elle piaillait d’indignation et avait le ventre vide. Elle déposa sa lettre devant mes mains et entrepris de me piquer les doigts pour me réveiller. J’ouvris les yeux mais le monde me semblait instable… Je me redressais et avisais la gourde d’eau près de mon lit que j’entrepris de vider goulument. Je me levais et attrapais une truite dans ma réserve près du feu, que je lançais à Edwige. Chaque mouvement était un calvaire… C’est avec effroi que je découvris une importante quantité de sang à l’endroit même ou je gisais quelques minutes plus tôt… Le liquide était rouge vif, brillant et semblait m’hypnotiser… Je restais là, debout et tremblante, à regarder ce qui pouvait signifier la mort de mon fils… C’est avec un effort de volonté extrême que je rassemblais mes esprits et me forçait à m’examiner… Mon regard était vide, mes gestes automatiques, et mon angoisse montait a chacune des vérifications qui s’avérait nulle… Je n’étais manifestement pas blessée… Je m’assis sur ma chaise, choquée. Tout ce sang… Je baissais les yeux sur mon gros ventre. Mon fils… Un craquement me sortit de mes sinistres rêveries, mais je n’arrivais pas à trouver la force de bouger. Je songeais qu’il pouvait s’agir de quelqu’un animé de mauvaises intentions, mais cela m’était égal. Rien de m’intéressais sinon de savoir si mon fils allait vivre et continuer à se développer dans la chaleur de mon corps. Les bruits se rapprochaient, s’accéléraient, semblaient presque effrénés, j’entendis crier :
ORIANA !
La voix ne m’était pas inconnu et semblait inquiète, mais cela non plus ne me permis pas de me concentrer d’avantage… Je restais fixé sur cette flaque de sang… Si rouge et si brillant…. Edwige prit la fuite en entendant le bruit se rapprocher, et un homme surgit dans l’encadrement de la porte. Il s’arrêta net et poussa un cri étouffé. Je savais qu’il ne voyait pas le sang, mais que ses facultés d’adepte de Krali lui faisaient le percevoir… C’est pourtant d’une voix douce que Temudjin continua… :
Ma douce, regarde moi…
Sa voix était nimbée de magie, elle m’enveloppait et tentait de me sortir de l’hébétitude… Il s’approchait doucement de moi, comme si j’étais un animal sauvage susceptible de m’enfuir. Je levais les yeux vers lui et lisais de l’inquiétude sur son visage, et une peur farouche difficilement dissimulée. Ses mains se posèrent sur les miennes et il s’agenouilla près de moi… Sa chaleur m’enveloppa et je m’effondrais… J’étais secouée par les spasmes de mes sanglots, tout en débitant un discours inintelligible… Je parlais de notre fils que j’avais peut être perdu, de notre amour, de notre futur, de mes peurs… Doucement, tout doucement, je senti sa magie se développer autour de moi, comme un doux cocon qui me soulevait et me portait sur le lit… C’est avec autant de précautions qu’il me déshabilla, me lava tendrement alors que mes sanglot ne s’achevaient pas… Une fois débarrassée de mes sueurs froides, il s’employa à vérifier chaque parcelle de mon corps, en quête de la blessure responsable de la perte de sang… D’un souffle, je le repoussais :
Je ne suis pas blessée… J’ai déjà vérifié mille fois dans l’espoir de trouver une plaie sur mon corps…
Je sentis ses mains se crisper et une vague de peur le submerger… Je savais ce qu’il souhaitait et redoutait à la fois… Je savais l’hésitation horrible qu’il avait… l’envie de savoir et la peur de découvrir… Je savais qu’il était le seul apte à vérifier si notre fils était mort dans ma chair… Je savais que le découvrir le tuerais, mais que l’angoisse serait torture… Je le suppliais…
Mon amour… Par pitié… Vérifie et dis-moi ce qu’il en est… Tue moi s’il le faut, mais sonde moi et dis moi s’il va bien… Dis-moi que tes dons ne te révéleront rien, et que Krali n’a pas notre fils…
Le voyant toujours dans l’hésitation, je hurlais :
FAIS-LE ! Temudjin !
Je le giflais tout en hurlant…
FAIS-LE !
Je sentis le saisissement le prendre, puis sa magie exploser d’un coup…. La morsure froide de Krali jeta sont emprise sur moi, s’insinua par tout mes pores, sondant chaque parcelle de mon corps pour y débusquer les traces de mort et potentiellement s’en emparer… Je la senti envelopper mon cœur et s’en retiré du fait de sa vitalité, puis je senti les tentacules froides descendre vers mon ventre, je les sentis envelopper mon fils et sonder son être… La délivrance était affreusement longue… La magie remontait le long de mon fils, sans s’attarder sur ses membres non vitaux, et doucement, elle arriva jusqu'à son cœur… J’attendais, terrorisée, le verdict qui allait tomber… Un glapissement contenu sorti de la bouche de mon époux et soudain, la magie reflua et me laissa pantelante, j’entendis un sanglot près de moi alors que Temudjin m’agrippai de ses bras, les joues baignée de larmes, et une main sur mon ventre… Je mis quelques secondes à comprendre la litanie qu’il avait entamé près de mon oreille…
Il est vivant, il est vivant, il est vivant…
Je relâchais le souffle que je n’avais pas eu conscience de retenir et je mêlais le sel de mes larmes à celui de mon aimé…
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Forum Roleplay / Roleplay Libre / Re : La miséricorde de L'amour
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le: 17 Avril 2013 à 23:00:27
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Je reçu la lettre d’Oniria avec beaucoup d’émotions, et c’est les yeux brillants de larmes que je la lisais. Et c’est tout aussi ému que je m’emparais de ma plume pour y répondre :
Ma chère Oniria, Je crains de n’avoir pas ton talent dans l’art d’écrire des lettres, cependant, c’est avec plaisir que je me prête, pour toi, à cet exercice…
J’ai en effet eu vent du « dédoublement » de la larme de la déesse, cependant, je n’en sais pas plus que toi à ce jour… Il est certain que le fait que les porteur soient Mizu et Tsuchi n’est pas une coïncidence, mais je ne puis plus en savoir si le dessein de Dieux…
Je suis ravie d’apprendre que les jumeaux vont bien… Tu n’es pas la seule à être effrayée par leurs compétences… Pendant ta convalescence, ils ont souvent fait preuves de capacités étranges, mais surtout étonnantes… Je ne puis m’empêcher de penser que leur âmes ne sont pas celles d’enfants de quelques mois… Je pense en effet qu’il est inutile d’essayer de les brimer dans l’expression de leurs pouvoirs, cependant, il est nécessaire de leur faire comprendre la potentielle dangerosité de ce qu’ils font. En ce qui me concerne, le petit se porte bien, cependant, je ne pense pas pouvoir arriver à mon terme… Je suis terriblement handicapée par ma grossesse, et de jour en jour, je sens mes forces faiblir… Je sens parfois le petit tenter de m’aider par sa puissance, qui est déjà colossale, mais je sens aussi son impatience à découvrir le monde… Je pense qu’il sera bientôt nécessaire de faire venir une sache femme… Je repousse chaque jour un peu plus mes limites et celles de mon corps…
Je suis navré que YodaX ne puisse te voir plus souvent… J’ai malheureusement le même problème avec Temudjin, et je crains de ne devoir élever seule notre fils… En ce qui concerne le parchemin que tu as égaré, je pense qu’il ne coute rien de demander au Père… Peut être pourrais tu en profiter pour lui parler de la deuxième larme ? Je suis moi aussi dans le doute… Je suis certaine qu’un piège se met en place, mais je ne saurai dire lequel… Il m’est une seule certitude : la mort des porteurs ne peux pas être positive… Peut être faudrait-ils les réunir en un lieu particulier ? N’y avait-il rien à ce propos dans un des parchemins que tu as compulsé ? Les deux larmes ne sont peut être que les fragments d’une seule, morcelée par la Maitre du Chaos afin de nous compliquer d’avantage la tache ?
Enfin, concernant ta question… Je ne sais pas si les Cœurs de flammes seraient d’une grande aide, je connais Yoda, et jamais il n’accepterait de se laisser protéger par quelqu’un, d’autant plus si ce sont des Tsuchis… Cependant, je peux lui envoyer une missive afin de renouveler tes questions… Je pense que s’il sait quelque chose, il me le dira, au nom de notre complicité d’antan… Actuellement, le meilleur conseil que je puisse te donner est l’attente. Des réponses sont nécessaire avant de faire quoi que ce soit…
Je crains de ne devoir te quitter… Je ploie sous la fatigue que la seule écriture de cette lettre provoque…
J’espère te revoir vite ma Sœur.
Or.
La sueur de l’épuisement coulais sur mon front ; je saisi faiblement la fiole qu’Oniria m’avait envoyé, souhaitant en analyser les effets, mais je la reposais aussitôt, n’ayant pas pour le moment confiance en mes mains. Le petit bougea alors dans mon ventre… Je posais une main aimante sur celui-ci, souhaitant lui faire parvenir tout mon amour. Je l’exhortais silencieusement de bien vouloir patienter encore quelques semaines… Une naissance si prématurée n’aurait aucune chance de survie… Je me rempli d’effroi à cette pensée… Je n’y survivrai pas s’il devait arriver malheur à mon fils. Je me levais, pantelante, pour retrouver le confort de ma couche quand la contraction me pris au dépourvu. J’hurlais de douleur, pliée en deux, pendant que l’intérieur de mon ventre se tordait d’une manière atroce et qu’une lueur violine irradiait de mon nombril. Je serrais les dents, me répétant sans cesse qu’il était trop tôt pour qu’il arrive, qu’il faillait encore tenir… Je ne m’étais pas rendue compte que je pleurais, à genoux sur le sol froid de notre demeure… Je me redressais douloureusement, essuyant les larmes traitres et esquissait un pas en direction de ma chambre. J’hurlais une nouvelle fois de douleur, serrant mon ventre comme s’il avait pu se décrocher du reste de mon corps, avant de m’écrouler sur le sol, inconsciente et inerte…
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Forum Roleplay / Roleplay Libre / Re : La miséricorde de L'amour
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le: 15 Avril 2013 à 22:36:40
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Nous étions enlacés, à moitié nu, riant, nous chamaillant doucement dans la maison quand nous l’avons sentis tout les deux. Une présence, une présence inattendue près de la maison. C’était il y a deux mois. Nous nous levâmes, Temudjin et moi, l’esprit acéré et les sorts prêts à être lancés, nous nous plaçâmes devant la porte, prêt à protéger les enfants de notre corps si cela s’avérait nécessaire. Nous la vîmes en même temps amaigris mais avec le regard vif, Oniria se tenait devant nous. Je restais bouche bée face à la femme que je croyais morte. Elle nous regardait, un léger sourire sur les lèvres. Je m’avançais vers elle, timidement d’abord, puis en courant, je la pris dans mes bras, la serrant comme si ma vie en dépendait, sans me rendre compte des larmes qui ruisselaient sur les joues. Les sanglots étaient lourds de toute une culpabilité refoulée, mais silencieux… Au bout de quelques instants, elle me prit doucement les épaules pour me repousser. M’essuyant les yeux, je la fis entrer dans la maison, toujours sans rien dire, n’était pas certaine que ma voix résisterait. Elle se dirigea d’emblée vers ses petits, qu’elle prit dans ses bras en chuchotant des mots que je ne pouvais entendre. Ses yeux étaient brillants de larmes contenues. Les jumeaux babillaient gaiement, heureux de retrouver leur mère. Enfin, elle s’assit, sur cette même chaise où j’avais pleuré tant de larmes pour Oniria. Je commençais alors d’une voix rauque sans parvenir à finir ma phrase :
Je pensais que tu étais….
Je dégluti avec difficulté
J’ai eu tellement peur, je suis désolé d’etre partie, de t’avoir laissé… Tellement désolé… Nous n’avons pas eu le temps… Nous voulions sauver les enfants, je suis tellement désolé…
Les sanglots reprirent de plus belle avant qu’Oniria ne m’apaise :
- Te rappelles tu que j’ai crié quelque chose ce fameux jour ? - Oui, mais je n’ai pas compris ce que c’était… - Je te disais à toi et Temudjin, de t’enfuir avec les enfants, et que je retiendrais les Saigneurs…
Un éclair de stupeur passa sur mes traits, marquant la fin d’une longue culpabilité… Oniria sourie, me prenant la main… Nous passâmes beaucoup de temps à discuter. Elle nous raconta comment elle s’en était sortie, sa longue convalescence, et ses projets futurs… Sa blessure lui avait rappelé la fragilité de la vie, et de la sienne et celles de ses enfants… Que toutes les quêtes du monde ne pourraient plus l’empêcher de profiter et de voir grandir ses jumeaux, profitant de ces instants de paix pour retrouver son époux YodaX, qu’elle n’avait pas pu revoir depuis longtemps… Oniria passa la nuit à la maison, blotti contre ses petits, et elle repartie au matin, accompagné de Eron et Elora, un sourire nouveau et frais plaqué sur son visage. Nos au revoir furent aussi difficiles que nos retrouvailles, et elle se volatilisa…
Cela faisait 2 mois. Je n’avais plus de nouvelles depuis, nous avions convenu ensemble de ce mutisme… Eviter le retour des Saigneurs était primordiale, à la fois pour la survie d’Oniria et de ses jumeaux, et aussi pour la mienne… J’étais maintenant bien grosse, et chaque jour me rapprochaient de mon terme… Mon corps blessé manifestait son mécontentement, m’usant de plus en plus. Bientôt, je ne pourrais plus sortir de ma couche et devrait rester aliter jusqu'à l’accouchement… je n’était aptes à rien, et pas au combat.
Malgré cela, il y a quelques semaine, Temudjin avait du s’absenter… Il n’avait pas pu revenir depuis, et le quotidien devenais difficile… J’avais déjà eu des contractions, et je ne pensais pas pouvoir tenir jusqu’au terme… Mon fils s’agitait de plus en plus, et il dégageait, comme les jumeaux, une puissance terrible que je ressentais à chacun de ses mouvements.
Puis je reçu ce message… La quête reprenait, la larme de la déesse avait été retrouvée, et son porteur était Mizu… Mais une deuxième larme semblait existée, et le mystère restait entier… Jamais, au grand jamais, je n’avais entendu parler d’une deuxième larme…
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Forum Roleplay / Roleplay Libre / Re : La miséricorde de L'amour
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le: 15 Avril 2013 à 22:35:59
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J’étais si fatiguée que je restais plantée là, ne comprenant pas si nous y étions arrivé. 1 heure sonna alors, au moment où la passerelle du bateau fut retirée et la voile libérée. Un frisson nous parcouru Temudjin et moi, et une belle lumière couleur de la vie nous entoura, avant d’être comme aspirée par mon ventre. Nous avions réussi… Je tombais d’épuisement par terre, et l’obscurité m’engloutit.
Je ne saurais dire comment, mais je me réveillai dans la maisonnette tôt le matin, blotti contre mon Epoux – n’est ce pas fantastique ? Mon Epoux…-, et j’entendais au loin babiller Eron et Elora, tout deux calmes mais réveillé… Je ressombrais aussitôt. Puis un grand bruit, fracassant, et un hurlement terrible. Que ce passe t-il ? La porte avait éclatée et s’ouvrait devant Connavar et les Saigneurs, à la recherche d’Oniria… Oniria… Le cri ? C’était elle je crois, elle dit quelque chose, je n’ai pas compris… Je la regardais, elle était implorante dans son regard, et paniquée, une main plaquée contre son flan. Attaquée. Nous sommes attaqués, il faut partir, fuir, sauver ce qui peu encore l’être. Et ce fut comme si j’étais dans un rêve : je me levais d’un bon et prenais les jumeaux, bien emmitouflés dans une couverture, ne pleurant pas, attentif avec une lueur dans les yeux qui indiquait une maturité et un âge bien plus avancer… De plusieurs millénaires je pensais alors… Une barrière nous recouvris, moi, les jumeaux et Temudjin, qui c’était préparer à combattre, et nous partîmes…. Nous ne regardâmes pas une seule fois derrière nous et primes le premier bateau qui arrivait. Il partait pour Morelia… C’est a ce moment là que je repensais à Oniria et que l’effroi me pris au cœur… Elle était blessée, seule face à un clan entier… Je priai pour elle et me rappelai la présence d’une boite étrange et pleine de magie dans la maison… Il y avait un retournaporteur, si elle s’en rappelait, elle aurait une chance de s’en sortir et de guérir dans la sécurité relative de Karkann…
Nous avions fuis, et aujourd’hui encore, j’en garde la culpabilité… Pendant des jours, je regardais le ciel, chaque soir et chaque matin, dans l’attente d’y voir surgir le hibou d’Oniria, m’indiquant qu’elle avait survécu, pendant des mois, je pleurais, assise sur ma chaise d’empoisonneuse, la perte de la mère des jumeaux, d’une sorcière puissante, et d’une amie en devenir… Je pleurai ma lâcheté, ma traitrise je pensais à l’époque. Nous nous occupâmes des Jumeaux du mieux que nous le pouvions et le temps passa, marqué par l’arrondissement progressif de mon ventre… Je crois que Temudjin était heureux, nous avions une vie simple, et bientôt, la tristesse s’effaça pour laisser place à une douce léthargie…
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Forum Roleplay / Roleplay Libre / Re : La miséricorde de L'amour
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le: 15 Avril 2013 à 22:34:48
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Cela faisait maintenant plusieurs mois que j’avais quitté la maisonnette seizon… Plusieurs mois que les Saigneurs étaient entrés, enfonçant la porte, et frappant Oniria afin qu’elle ne poursuive pas sa quête contre le chaos… Plusieurs mois que mes contacts avec la mage était rares, du fait notamment de notre fuite… Nous ne voulions pas que les Saigneurs puissent nous retrouver, raison pour laquelle nous évitions de nous revoir… Mais cela faisait aussi plusieurs mois que j’avais appris ma grossesse, 6 exactement, et le petit avait déjà un caractère bien trempé… Il savait fort bien manifester son mécontentement lorsque mes activités lui déplaisaient, et me le signalait par de puissants coups de pieds… Cependant, j’ai aussi remarqué qu’il avait d’ors et déjà des capacités étonnantes… Chaque fois que mon esprit s’égare auprès de Temudjin, mon époux, le père de mon enfant, je le sens s’apaiser, se détendre… Comme si le simple fait de penser à lui le rapprochait de son père… Mais peut être n’est-ce qu’un simple délire de femme enceinte ! Je n’en sais à vrai dire pas grand choses… Ce que je sais par contre, c’est que les souvenirs du dernier jour à la maisonnette me hantent encore aujourd’hui…
Lorsque Nali est venu vers nous, nous étions tous sous le choc… Oniria c’était réveillée, c’était purgée du chaos et du mal, ses petits allaient bien mais dégageaient une impression étrange, et j’étais avec Temudjin…. Beaucoup de choses et de révélations se sont succédé ce jour là… J’ai appris que j’étais enceinte, malgré mon corps blessé, mais que cela ne durerait que si mon mariage avec Temudjin n’était accompli avant que Van Han ne quitte Calensil… Il ne nous restait alors que quelques jours, à peine quelques heures, pour tout organiser … Et cela a été difficile… Bien plus que nous ne l’imaginions… Nous avons couru, le samedi toute la journée, à la recherche du prêtre, encore perdu dans ses recherches sur l’ile du commerce. Mais nous ne le trouvions pas… Quand minuit à sonner le samedi soir, j’ai cru que mon cœur allait s’arrêter de battre… Plus qu’une heure avant qu’il parte, et nous ne l’avions toujours pas trouvé… Nous nous sommes alors séparé de façon à optimiser notre temps, et Temudjin le trouva une quinzaine de minutes plus tard… Il était tout au Sud de Calensil, absorbé dans l’étude du coït des djinns sacrés… Moi, j’étais tout au Nord… 45 minutes… C’était ce qu’il me restait pour traverser toute cette immensité marécageuse… J’ai couru de plus belle, sans plus avoir cure de l’état de ma belle robe blanche, sans plus me soucier de rien sauf d’arriver à temps… Quand enfin j’arrivais, le prêtre avait emballé ses affaires, Temudjin tentait en vain de le retenir encore quelques minutes, et le prêtre commença à partir, il devait prendre le bateau à Calensil afin de ne pas arriver en retard pour sa correspondance suivante. Il devait rallier Oubli avant le matin, une histoire entre les tritons et les sirènes… J’étais si près… Et tellement loin à la fois, je faisais de grands signes, pour attirer l’attention des deux hommes, mais aucun ne me vit arriver… Je hurlais, mais aucun son ne sortait de ma bouche à part mon souffle haletant de la course que je venais de faire… Il ne restait que quelques minutes avant le départ du bateau maintenant… Plus que quelques minutes avant la mort de mon fils qui n’aurait jamais vu le jour… Je tentais alors quelque chose que seul l’énergie du désespoir me permit d’accomplir, je lançais une boule de feu : je canalisais toute la puissance de ma magie, laissant grandir et grandir encore ce feu entre mes paumes rougies, et je lançais, aussi fort qu’il m’était humainement possible de le faire, alliant ce sort au souffle d’Ereziel, de façon a pousser le feu aussi loin qu’il était possible d’aller… Et je crois que ca fonctionna, le feu se propagea juste devant le prêtre, entre lui et son bateau, et paniqué, il se retourna. Temudjin, pensant à une attaque des Saigneur, avait lui aussi préparer un sort pour se défendre, mais ce n’était que moi, à genoux dans le marais, qui tentait désespérément de les rejoindre au plus vite. J’étais à terre, ma belle robe blanche plus foncée que la terre, les joues maculées de boue et sur lesquelles on voyait clairement des trainées plus claires, diluée, preuve des larmes que j’avais versées pour la vie de mon fils sans même m’en rendre compte… Mon Amour hurla en me voyant ainsi, et couru à ma rencontre afin de m’aider dans les derniers mètres qui nous séparaient de notre mariage. Van Hant avait toujours les yeux grand ouvert lorsque nous sommes arrivés face à lui, et que l’appel aux voyageurs résonnait dans le port… Plus que quelques secondes... Aujourd’hui, je peux dire que mon mariage fut l’instant le plus bref de ma vie. Vant Hant nous pris les mains, les unis, puis invoqua un petit feu follet au dessus et en dessous de nos mains jointes. Les feux se croisèrent plusieurs fois avant de s’élever vers les Dieux. Il nous dit quelques mots dont je ne me rappelle rien, et s’en fut en courant pour ne pas rater son bateau. C’était fait, ce fut tout.
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Archives / Non-bugs / Bug Bizarre O_o
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le: 15 Avril 2013 à 10:02:35
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Bonjour ! En me connectant ce matin et en affichant ma page personnage, c'est ces 3 lignes qui sont apparues tout en haut : Larme de la Déesse sertie est détenue par XXX (XXX;XXX;X, xxx Pvs Restants) Larme de la déesse est en yyy;yyy;y Bonne chasse! Je n'ai rien demander à personne concernant cette larme (à vrai dire, je ne sais meme pas ce que c'est), et surtout, je ne sais pas ce que ca fait là ! Bug?
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Informations et outils / Quêtes / Re : Fragile octogone
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le: 10 Février 2013 à 22:05:32
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ah ! J'avais pas compris qu'il fallais la déposée au sens strict du terme... Je pensais que valider l'etape suffisait. Ok ! Bin j'ai plus qu'a retrouver Van Hant alors ! Merci !
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Informations et outils / Quêtes / Re : Fragile octogone
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le: 09 Février 2013 à 09:51:37
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Hello,
je suis un peu perdu, j'ai fait tout ce qu'il me demandais le Mr, et il a pu constater par lui meme que mes connaissances étaient étendues... Par contre, lorsqu'il me demande de deposer mon arme à ses pieds... Il refuse de faire quoi que ce soit avec... Mon arme est un orbre d'air, jamais enchanter par moi ni personne... J'ai essayé en la desequipant, et en equipant ma lanterne pour ne laisser que l'orbe dans mon inventaire, mais rien n'y fait...
D'ailleurs, ca me place la quete comme finie, alors qu'elle ne l'est pas et que je peux toujours interagir avec le Monsieur.... Est-ce que qqn peux m'expliquer ce qui cloche?
Merci d'avance,
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