Titre: Concours de la Plume d'or: les 8 poèmes en lice Posté par: Oniria le 25 Novembre 2013 à 17:29:28 Bonjour à tous,
Notre concours de poésie vient de s'achever. Nous postons ici l'intégralité des poèmes du concours et nous vous invitons à voter pour vos trois préférés. Un second vote permettra de déterminer le grand vainqueur. Titre: Re : Vote: concours de poésie Posté par: Oniria le 26 Novembre 2013 à 14:04:30 Poème 1
Ah, Te voilà ! Admirable, Vénérable. Si longtemps cherchée, Que par la légende, Je me crus dupé. Mais je m'en amende : Ce n'était pas vain, Que toute cette aventure, Pour te rencontrer enfin, Ô divine créature, Resplendissant de lumière, Au souffle exhalant la vie, Presque à réveiller la pierre, Avec toute ta magie. C'est un arc-en-ciel de sensations, Que l'on ressent en te regardant : Frisson, face à ton regard glacial, Tristesse, si l'on y voit une larme, Joie, quand tes traits dessinent un sourire, Peur, lorsque... Ah, comment donc le décrire ? L'on sent ce chaos, malgré ton charme. Et tant d'autres, parfois bien spéciales, Quand tu prends soudain cet air ardent. Certains prétendent que tu n'es qu'une illusion, L'allégorie d'une harmonie impossible, Que tes blonds cheveux étincelants ne sont, Ou que ces doigts de pierre ne sont pas crédibles. Mais peu m'importe leurs vaines spéculations : J'ai bien fais assez de rêves pour être sûr, Que ce n'en est pas un, tu es bien réelle. Fusion des huit éléments, exceptionnelle, Enfantée par les dieux, comme leur joyau. Certains voudraient te tuer, ah les idiots ! Comment, déjà songer à une blessure ? LeTassalonien Titre: Re : Vote: concours de poésie Posté par: Oniria le 26 Novembre 2013 à 14:04:47 Poème 2
Moroïne, ou l'avidité des Hommes Loin de toute raison, humains, monstres ou démons, Qu'importe l’appellation, car par leur ambition Ruine et désolation, déchaînant les passions, La mort ils n'attendront, en défiant le dragon. Guerriers et magiciens, se battant pour un rien Loin au-delà des mers, haut et fort, cors de guerre Sonnèrent et résonnèrent, sous l'éclipse solaire Mais le dragon sait bien, funeste est leur destin Moroïne, Moroïne, malgré ta danse mesquine Couvert de tes écailles, ton armure est sans faille Guerrier de foi divine, vêtu d'adamantine Lors d’une épique bataille, tu ne seras de taille. Par une nuit sans lune, leur vint leur infortune La bête de sa tribune, causa leur perte commune, Transformant nuit en jour, plus personne alentour Pour frapper les tambours, pas même un seul vautour. Avides furent les humains, depuis le sont bien moins Du dragon restent loin, et s'en porteront bien. Galzbar Titre: Re : Vote: concours de poésie Posté par: Oniria le 26 Novembre 2013 à 14:05:45 Poème 3
Au crépuscule d'Aurore Combien ces terres ensanglantées Ont de batailles été témoin Où chevalerie s'est exercée Forgeant une gloire sans lendemain Les dieux sont d'assoiffés vampires Qui glanent aux peuples leur tribut Moisson de vies gonflant l'empire Maudit des âmes sans salut Ces temples à leur gloire éternelle De sacrifices ne sont qu'autels Car notre sang est leur nectar Troqué pour faveurs illusoires Et, bourreaux de nos propres frères Battant les chemins de misère Nous vendons nos cœurs à la haine Et livrons nos âmes à la peine Fifrelogrelin Titre: Re : Vote: concours de poésie Posté par: Oniria le 26 Novembre 2013 à 14:06:33 Poème 4
Sur le Front de Karkann (chant de bataille) (sur l'air de Jacques Brel, «dans le port d'Amsterdam» (http://www.youtube.com/watch?v=r8lWkNnhJB0) Sur le front de Karkann, Y'a des guerriers qui saignent Écarlates fontaines Sur les plages de Karkann Sur le front de Karkann, Y'a des guerriers qui crient Dans le fracas des lames Et le crissement des scies. Sur le front de Karkann, Y'a des guerriers qui tombent De la chaleur des flammes Au froid muet des tombes. Sur le front de Karkann, y'a du sang qui ruisselle Et des béliers qui tirent des pierres sur les tourelles. Sur le front de Karkann, Y'a des guerriers qui meurent Des frères qui les pleurent Lorsque la vie s'éloigne. Ils vous montrent des haches Ruisselantes de sang, Épées souillées de taches Ou sabres rutilants. Et ça sent la charogne Jusque dans l’coeur des braves Une odeur de cadavres, Invocations d'ivrognes. Ils se lèvent, ils sourient, Créatures de Krali, Et s'en vont en traçant Un sillage sanglant. Sur le front de Karkann, Y'a des guerriers qui prient, Implorant Shankara De châtier l'ennemi. Et ils frappent et ils tombent Dans la chaleur torride, Ils défient l'hécatombe Dans les ruelles vides. Ils se tordent le cou Pour éviter le pire Jusqu'à c’que tout-à-coup Leurs compagnons expirent Alors d'un geste grave, Alors le regard fier Ils dégainent, ces braves, Leurs épées de lumière. Sur le front de Karkann, Y'a des guerriers qui luttent Et qui tombent et retombent Et qui combattent encore. Ils luttent pour le salut Du peuple de Karkann De Flambeau ou d'ailleurs Enfin, ils prennent les armes Qui défendent leur soeurs Qui défendent leur femmes Leur honneur, leur vertu. Et quand ils ont vaincu Ils plantent leurs oriflammes Se mouchent dans les étoiles Et ils pissent comme je pleure Sur les frères infidèles Sur le front de Karkann, Sur le front de Karkann. Oniria Titre: Re : Vote: concours de poésie Posté par: Oniria le 26 Novembre 2013 à 14:07:15 Poème 5
Ode à la guerre, hymne pour Shankara Ô Shankara Déesse des batailles, maîtresse quelles que soient les îles Karkann, Enkyüu, Maborachi, Mircalensil , Bois, bronze fer ou argent, ni même le mithril Face à elle, toute résistance sera futile. Mère des combats, mère de la guerre, Ô Shankara, Laisse moi porter ta gloire, laisse-moi être ton bras, Faire connaître à nos ennemis le son du glas, Dans l’effroi les faire passer de vie à trépas. Ô Shankara Car pour toi bientôt, les enfants de Kyaro , Foi au cœur, armes en main, traverseront les eaux Conquerront toutes les terres, par monts et par vaux Pour qu’en tout lieu béni, Ton nom soit loué bien haut. Galzbar Titre: Re : Vote: concours de poésie Posté par: Oniria le 26 Novembre 2013 à 14:07:49 Poème 6
Mélancolie Quelques jours plus tôt, alors que les doigts tenaient le parchemin légèrement froissé, une goutte descendit le long du visage, laissant une trace humide. Une autre suivit, et les gouttes réunies se détachèrent du visage et tombèrent avant de s'écraser au sol, y laissant une petite tache humide. De nombreuses autres suivirent. La surprise fut suivie par la tristesse. Un immense vertige survint alors. L'impression soudaine que tout s'effondrait. Les mêmes questions revenaient toujours, sans cesse. Ne pouvoir comprendre, sous le choc, encore. Et l'absence soudaine d'envie s'imposait. Ce soir, alors que Laethanter et sa lumière dorée avaient disparu à l'ouest des montagnes, et que Leïra faisait briller une douce lumière argentée, le sommeil ne venait pas. Il faisait une chaleur douce qui s'estompait légèrement. Non loin de la mer, on entendait le bruit régulier des vagues qui se fracassaient contre les rochers. Deux idées contradictoires revenaient sans cesse, et, malgré la fatigue, empêchaient tout sommeil. Ces idées étaient deux désirs s'opposant. Tout deux aussi ardents et inébranlables. Entendre que tout cela n'est qu'illusion. Et puis voir le choix changer finalement. Accepter le choix libre et incontestable. Préférer l'autre à soi et à sa passion. Le sommeil enfin vint. La nuit passa, troublée par quelques rêves où revenait cette pensée. Un jour nouveau commençait. La lumière filtrait à travers les feuilles. L'étendue cérulée n'était pas troublée. Le vent caressait la surface de l'eau. Qui reflétait les rayons célestes vers l'il. Alors que d'autres doraient les épis de blés. Ah ! Que ce matin aurait pu être beau. Mais tout cela n'avait plus le charme d'autrefois, et les doux plaisirs n'étaient plus que fades sensations. Des semaines passèrent encore. Avec le temps la douleur était moins vive. Mais le goût des choses avait lui disparu. Seul l'espoir désormais faisait avancer. Tout partait petit à petit à la dérive. Pour apaiser la lassitude apparue. Vinrent démesure et désirs exagérés. Souvent venaient une douce pensée, une rêverie, un espoir, avant de s'évanouir. Mélancolie. LeTassalonien Titre: Re : Vote: concours de poésie Posté par: Oniria le 26 Novembre 2013 à 14:08:19 Poème 7
"Songeur, il repensait à toutes ces batailles" Songeur, il repensait à toutes ces batailles, Ces nuits de veille au cas où l'ennemi assaille, Ces jours terribles où le sol se jonchait d'entrailles. Dans le désert brûlant ou bien les plaines fertiles, Pour des raisons parfois complètement futiles, Les armées s'entre-tuaient par lame et projectiles. Il se souvint de ce moment presque incroyable, Où deux souverains se faisaient face, fort affables, Au centre, avec derrière eux leurs troupes innombrables. Ainsi que de ces quelques batailles désespérées, A essayer, dans la douleur, de tempérer, Les assauts adverses, tenir face à la marée. Bien qu'ayant de longues années blâmé ses semblables, Il comprenait que ce n'étaient pas les coupables, Seulement de beaux pantins fort manipulables. L'instinct excité des faveurs des déités, Qui, fort généreuses de magnifiques vacuités, S'assuraient les cultes glorifiant leur vanité. Il est temps, finalement, que cesse ce joug, Que cessent les tueries pour obtenir des joujoux, Oui dieux ! Inutile de nous offrir des bijoux. Qu'est donc un temple de la vie cernés de morts ? Non, je ne me sens ingrat ni n'ai de remords, Gardez vos querelles, laissez-nous à notre sort. LeTassalonien Titre: Re : Vote: concours de poésie Posté par: Oniria le 26 Novembre 2013 à 14:08:37 Poème 8
Chanté par un ivrogne dans la Taverne d'Evea. J'ai rencontré Effroi, Un type bien sympa, À quatre dans l'mêm' corps, Il peut pas s'met' d'accord On comprends pas c'qui dit Et ça m’a fait marrer Mort de rire devant lui Il a voulu m'bouffer, Mais comm' j'sentais pas bon, Il m'a laissé filer, Une p'tite salutation Et j'me suis vite barré. Kawarschrei Titre: Re : Vote: concours de poésie Posté par: Oniria le 26 Novembre 2013 à 22:22:23 Pour voter, c'est ici:
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